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Gabon : plus de 100 employés en licenciement économique à Addax petroleum

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Le vendredi 15 mars 2024, la Direction générale d’Addax petroleum oil & gas Gabon (APOGG) a lancé une opération de licenciement économique à la suite de la fin du contrat liant cette entreprise à l’Etat gabonais et dont la gestion des activités devrait être assurée par Gabon oil company (GOC). Une rupture de contrat qui a déjà affecté les personnels des sites de production de Tsiengui, d’Obangue et Rabi.

En effet, c’est au terme du Contrat d’exploration et de partage de production (CEPP) conclu en 2014 entre l’Etat gabonais et la compagnie pétrolière Addax Petroleum Oil & Gas Gabon (APOGG), que Gabon oil company assurera désormais l’exploitation des sites jusqu’à présent détenus par le producteur chinois. Une nationalisation qui a donné lieu au lancement d’une opération de licenciement économique remettant en question l’avenir professionnel de 250 agents.

Vers le licenciement de 120 agents

Si dans notre article intitulé Gabon : inquiétude des employés d’Addax après la reprise de l’entreprise par la GOC, nous évoquions l’appréhension de ces agents au sujet de l’avenir de l’entreprise, les choses semblent s’etre accélérées au sein d’Addax Petroleum Oil & Gas Gabon ces derniers jours. En effet, comme le craignaient les employés du producteur chinois, la nationalisation d’Addax a eu pour conséquence le bouleversement de leur avenir professionnel avec licenciement économique. 

Selon notre confrère Gabonactu, sur les 250 agents que compte Addax Petroleum, seuls 130 ont reçu des lettres de recrutement de Gabon oil compagny. Si ces agents sont préoccupés par le niveau de rémunération proposé, eux au moins ont la garantie de garder leurs emplois. D’un autre côté, il y a 120 travailleurs plongés dans l’inquiétude. Ceux-là risquent de se retrouver chômeurs du jour au lendemain.

Ainsi, le rachat de la société par l’Etat gabonais est une situation mal vécue par de nombreux employés de Addax.  Toutefois, un plan social est prévu pour les accompagner. Le processus de licenciement lancé le 15 mars sur les sites de production de Tsiengui, d’Obangue et Rabi s’étendra jusqu’au 1er avril impactant également le personnel de Port-Gentil et à Libreville.

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