Gabon : Nzouba Ndama lance une fatwa contre « les ennemis de la Transition »
Le samedi 17 février dernier, les cadres et militants du parti Les démocrates (LD) étaient réunis, dans le cadre de leur rentrée politique. Occasion pour le président de cette formation politique Guy Nzouba Ndama, de réaffirmer le soutien du parti au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), et de mettre en garde ceux qui, selon lui, souhaitent torpiller ce processus.
L’arrivée au pouvoir des Forces de défense et de sécurité a été vécue par l’écrasante majorité de la population, et par l’ensemble de la classe politique de l’ancienne opposition à Ali Bongo comme une délivrance. Si les signes d’ouverture et les réformes déjà engagées par les nouveaux maîtres du pays tendent à rassurer, Guy Nzouba Ndama et les siens s’inquiètent surtout d’un risque de contamination de la transition par ceux qui, quelques jours encore avant le coup d’Etat, chantaient les louanges du pouvoir déchu.
Guy Nzouba Ndama en protecteur de la Transition
C’est une véritable mise en garde faite par l’ancien président de l’Assemblée nationale aux « ennemis de la Transition ». En effet, dans son discours tenu devant les militants du parti, Guy Nzouba Ndama, qui s’est dit soucieux de voir ce processus inclusif aboutir, n’a pas caché ses inquiétudes, face aux velléités de sabotage du processus, par ceux qu’ils considère comme les « fossoyeurs de la Transition ».
Ainsi, il a invité les autorités de la transition, engagées dans un vaste projet de restauration des institutions, à s’abstenir de « succomber au charme de ceux là qui soutenaient avec leur dernière énergie, il y a quelques mois encore, la volonté de pérenniser le pouvoir déchu », a indiqué celui qui doit sa liberté aux Hommes en uniforme. C’est pourquoi, le patron des démocrates s’est voulu clair quant au combat de sa formation politique « nous nous battrons contre les ennemis de la Transition », a-t-il poursuivi, non sans rappeler la fierté retrouvée par les Gabonais, grâce à l’arrivée du CTRI.
