Gabon : les tours Santullo dans le noir, l’ANINF d’emblée inopérante !
Depuis plusieurs jours, les Tours Santullo, abritant notamment la Direction de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) ainsi que la mairie du 2ème arrondissement de Libreville, se trouvent plongées dans le noir. Bien que les délestages fréquents dans le Grand Libreville puissent atténuer la visibilité de cet incident, le motif de ces délestages, qui seraient couplé aux impayés mais également à une baisse du niveau d’eau en zone de production à Tchimbélé, questionne plus d’un et ce, à l’heure des grandes manoeuvres de la transition.
L’ampleur de la situation est accentuée par le fait que l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences, qui s’était installée dans ces tours avec un grand faste, symbolisant le début d’une ère nouvelle pour le développement numérique du Gabon grâce à l’installation d’une enseigne de grande envergure, tourne désormais au ralenti. Le contraste frappant entre cet investissement monumental et l’absence d’alimentation actuelle, est particulièrement saisissant. Et c’est peu le dire quand on sait que le pays vise la dématérialisation des services.
L’ANINF un outil à secourir rapidement !
Les services essentiels de l’ANINF, qui jouent un rôle crucial dans la gestion numérique du pays, sont désormais gravement perturbés. Cette situation aurait pu être évitée si les engagements financiers envers l’opérateur économique en charge de l’eau et de l’énergie avaient été rigoureusement respectés par les autoriés actuelles. La coupure d’électricité affecte non seulement le fonctionnement interne des administrations concernées, mais elle illustre également les dysfonctionnements dans la gestion de certaines institutions publiques.
L’écart entre le faste de l’installation de cette administration spécialisée et la réalité actuelle met en lumière l’urgence de régulariser la situation financière qui gangrène cette affaire qui n’a désormais que trop duré. En attendant la résolution de ce problème, les usagers devront faire face à des retards significatifs dans leurs démarches administratives. Pour des institutions en phase de réhabilitation, cette coupure inopinée rappelle de manière aiguë les défis que certaines administrations doivent surmonter pour répondre aux attentes qui leur sont assignées. Car, il faut se le dire, au delà des projets structurants cités, il y a l’urgence de la stabilité énergétique voire son autonomie.
GMT TV