Gabon : les routes en béton, une solution sous-estimée par le régime déchu
Depuis l’arrivée à la tête du pays du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), les populations Librevilloises voient émerger un nouveau genre de voiries urbaines. En béton, ces routes offrent un avantage comparatif indispensable, leur grande durabilité. Il faut dire qu’elles sont nettement plus durables, car pouvant atteindre 30 à 50 ans de durée de vie contre 15 à 20 ans pour les routes asphaltées, elles subissent donc moins de détériorations de surface telles que des nids de poule, des fractures, des fissures, des affaissements.
Pendant 14 ans, les populations gabonaises se sont laissées convaincre qu’une route digne de ce nom ne pouvait se construire qu’avec le bitume ou l’asphalte. Principal résidu solide à température ambiante de la distillation du pétrole brut. Il faut dire que du pétrole, il y en a, il y en a même beaucoup. Malheureusement, ces routes n’ont que trop peu vu le jour. Prenant le pari de conduire le pays vers une ère de progrès, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions a donc décidé de miser sur des routes en béton.
Akébé, Petit Paris, Louis, Batavéa, Poste d’Akébé, etc. Plusieurs artères de la capitale ont un nouvel aspect, plus reluisant aujourd’hui, le tout grâce au béton armé. Séduit par sa plus grande durabilité qui est d’ailleurs « nettement plus importante avec l’utilisation d’additifs d’imperméabilisation » comme l’affirme le spécialiste des centrales à béton, Frumecar, ces routes d’un nouveau genre peuvent ainsi atteindre 30 à 50 ans de durée de vie « car le matériau est beaucoup plus résistant et rigide que l’asphalte et subit donc moins de détériorations de surface » toujours selon Frumecar.
Moins de nids de poule, de fractures et d’affaissements
Moins enclines aux nids de poule, aux fractures, aux fissures et autres affaissements, disposant d’un indice de réflexion de la lumière plus élevé, ce qui le rend beaucoup plus sûr pour une utilisation nocturne en offrant une plus grande visibilité, le béton offre donc un meilleur gage de sécurité pour le transport urbain, puisqu’il réfléchit une plus grande quantité de lumière solaire pendant la journée. Autant de données techniques et scientifiques, connues depuis bien longtemps mais qui ont pourtant été négligées par le système déchu Bongo-PDG.
Le ciment également considéré comme un matériau durable
Plus sûre étant donné que les routes en béton, en matière de sécurité routière, permettent une distance de freinage considérablement plus courte tout en limitant les risques du phénomène d’aquaplaning et la possibilité de stagnation et de flaques d’eau à sa surface, des aspects qui améliorent la conduite, ces routes participent donc grandement à l’amélioration de la sécurité routière, comme devraient le constater les Librevillois au fur et à mesure de la réhabilitation des voiries urbaines.
A noter que d’un point de vue environnemental – un aspect non négligeable pour les autorités gabonaises qui en ont fait l’un de leurs chevaux de bataille – le béton n’étant pas un résidu pétrolier comme peut l’être l’asphalte, réduit l’énergie et les émissions nécessaires à son installation, sa maintenance et son entretien en plus d’être entièrement recyclable. Autant d’éléments qui le rendent donc plus accessibles.
Pas tout à fait exact car dans un pays chaud comme le Gabon, avec des pluies torrentielles les plaques de béton vont se déstabiliser et bientôt vous aurez des problèmes au niveau des joints entre les plaques.
Beaucoup de pays dans le monde ont pensé comme vous et 10-15 ans plus tard sont revenus à l’asphalte du fait justement de sa flexibilité. Le problème des routes gabonaises est le non traitement des flux hydrauliques et des sous bassements beaucoup trop léger réalisés sans expertise et sans mécanisme efficace de réception.