Gabon : les personnes âgées de plus en plus marginalisées dans la société
Le monde célébrait ce 1er octobre comme chaque année, la journée internationale des personnes âgées. Des personnes qui jadis ont joué un rôle important dans la société mais sont désormais laissées pour compte. Une situation qui nécessite que le gouvernement mène des actions afin de soutenir ces dernières qui très souvent sont affaiblies par certaines pathologies.
Un constat alarmant est perceptible dans notre société, à savoir que les personnes âgées qui pourtant jouent un rôle essentiel dans nos familles, sont malheureusement livrées à elles-mêmes à cette étape de leur vie. Une constatation déplorable qui traduit le mal profond qui règne dans notre société, et qui contraint ces anciens jeunes à vivre dans la solitude et la précarité, faisant d’eux des exclus de la société.
La protection des personnes âgées, une urgence
En effet, en qualité de gardiens des traditions et surtout dépositaires d’une sagesse et des expériences, les personnes âgées méritent une meilleure considération. Et cela passe par l’implication des autorités compétentes notamment la ministre en charge des Affaires Sociales, Nadine Nathalie Awanang qui devrait véritablement repenser la place des personnes âgées dans la société en mettant un accent « sur l’amélioration de leurs conditions de vie à travers la mise en place des aides sociales ». Mais également par la promotion de la solidarité auprès de la jeune génération comme l’a rappelé la présidente de l’ONG Initiative familiale, Fatoumata Maiga Mba dans le quotidien l’Union ce mercredi 02 octobre 2024 « Il est essentiel que les plus jeunes développent une solidarité envers les aînés car nous vieillirons tous un jour » a t-elle indiqué.
Aussi, il est plus qu’urgent de déconstruire les idées reçues sur les personnes âgées notamment « le fait que les vieux pratiquent la sorcellerie ». En effet, une telle réflexion favorise l’exclusion dans la société et l’éloignement de bon nombre des membres de la famille. Toute chose qui ne contribue en rien à l’épanouissement des vieilles personnes. Il est important de rappeler à toute fin utile aux adeptes des cette pratique inhumaine que « le Code pénal gabonais en son article 249 alinéa 2 prévoit que l’abandon du père ou de la mère, atteinte d’une maladie ou d’une infirmité, est passible d’un emprisonnement allant jusqu’à 5 ans assorti d’une amende de 5.000.000 FCFA ».
GMT TV