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Gabon : l’enseignement secondaire en déficit de 300 professeurs de mathématiques

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Tout juste un mois après la rentrée académique 2023-2024, des mouvements d’humeur ont eu lieu dans des lycées et collèges à l’intérieur du pays. Il s’agit d’élèves dénonçant le déficit en enseignants. Lequel est évalué selon Luc Ngaba, coordonnateur du Projet d’investissement dans le secteur éducatif à environ 300 rien que pour les mathématiques.

En dépit de la volonté du nouveau gouvernement de redynamiser le secteur de l’ éducation, les élèves sont toujours en souffrance. Et pour cause, les classes intermédiaires ne disposent pas d’enseignants pour certaines matières. Interrogé par la rédaction de Gabon Média Time sur le sujet, le coordinateur de Pise, Luc Ngaba a indiqué qu’il s’agit principalement des mathématiques et de l’éducation physique et sportive.

Un déficit de 300 professeurs en mathématiques

Au complexe scolaire Alibandeng vendredi 10 novembre dernier pour présenter les avancées du projet Pise, Luc Ngaba s’est prononcé sur le déficit des enseignants au secondaire. L’enseignant a évoqué une étude du ministère de l’Education nationale qui reconnaît les mathématiques et l’éducation physique et sportive comme étant des matières déficitaires. Cette analyse fixe le déficit en professeurs de mathématiques sur le territoire national à environ 300.

Toutefois, Luc Ngaba estime que le manque d’enseignants est principalement dû à une mauvaise répartition des effectifs disponibles sur l’ensemble des établissements du pays. « De manière globale c’est le déséquilibre dans la répartition des enseignants dans l’ensemble des établissements du pays qui pose problème au secondaire » . Il a poursuivi en expliquant qu’à Libreville il y a des excédents de professeurs dans certaines matières tandis que d’autres établissements notamment ceux de l’intérieur du pays en manquent. 

Faire respecter les affectations

Le déficit qui serait induit par le refus d’affectation de nombreux enseignants qui font des pieds et des mains pour exercer dans certaines villes. Le coordinateur de Pise entend les raisons énoncées par ses pairs, notamment les difficultés d’accès au logement et le mauvais état des routes. 

Toutefois, il a insisté sur le respect de l’occupation des postes en fonction des besoins comme moyen de réduire cette insuffisance. L’enseignant a également suggéré d’envisager des moyens pour rendre les matières déficitaires plus attractives. Des questions sur lesquelles il est judicieux que le gouvernement de Transition se penche en l’occurrence la ministre de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclercq.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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