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Gabon : le Trésor Public veut lever 854 milliards sur le marché des titres publics de la CEMAC

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En quête de financements pour amorcer le changement de paradigme annoncé par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le gouvernement de transition entend lever pas moins de 854 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la CEMAC. C’est la principale conclusion de l’échange de ce vendredi 12 janvier 2024 entre la Direction Générale de la Comptabilité Publique du Trésor, la Direction Générale de la Dette et les Spécialistes en Valeur du Trésor (SVT). Une rencontre présidée par le DGCPT, Luther Steeven Abouna Yangui. 

Avec pas moins de 497 milliards de FCFA d’investissements prévus en 2024 notamment dans l’optique de financer les 10 projets prioritaires du CTRI et plus de 771 milliards de FCFA prévus en dépenses de personnel, l’Etat gabonais est en quête de financements. L’une d’entre elles est le recours au marché financier régional. C’est donc dans cette optique que Luther Abouna Yangui, Directeur général trésor, s’est entretenu récemment avec le directeur général de la dette et les Spécialistes en Valeur du Trésor (SVT) de la CEMAC. 

Articulée autour de l’adoption du procès-verbal de la concertation précédente du 11 juillet 2023, de l’examen approfondi du Rapport annuel d’activités des Valeurs du Trésor pour 2023, du déploiement de la stratégie annuelle sur l’émission des titres publics pour 2024 et de l’évaluation minutieuse du suivi des recommandations formulées, cette rencontre de haut niveau a permis aux parties prenantes, d’aboutir à une consolidation de la réputation financière de la République Gabonaise. 

Vers une levée de fonds de plus de 854 milliards de FCFA 

Ainsi, en dépit des sanctions qui pèsent sur le pays consécutive aux événements du 30 août dernier, cette rencontre en guise de baromètre, a permis aux Spécialistes en Valeur du Trésor, de renouveler leur engagement envers l’État gabonais, notamment en intensifiant et redoublant d’efforts pour son accompagnement sur les marchés financiers. Toute chose qui devrait faciliter la levée des 854 milliards de FCFA espérés par les autorités de la transition, pour financer l’actuel plan national de développement censé porter « l’essor vers la félicité » attendu.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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