Gabon : la bague de fiançailles, une fantaisie sans base légale
Étape charnière reconnue par le droit gabonais, les fiançailles sont aujourd’hui pratiquées au Gabon sous le prisme des coutumes occidentales. D’ailleurs, il est judicieux de préciser que aucune loi voire aucune base juridique ne prescrit le port d’une bague par la fiancée. Il s’agit que d’une tradition romantique dénuée d’effets négatifs en cas d’absence.
L’échange de bagues de fiançailles est une tradition romantique répandue dans de nombreuses cultures, symbolisant l’engagement synallagmatique et une promesse d’un mariage à venir. Toutefois, il est important de noter que cette tradition n’a aucune base légale dans la plupart des pays, y compris au Gabon. Cette fantaisie est élevée en norme par souci de forme et du regard d’autrui.
Pas de bague, pas de drame !
En l’absence de contrat formel, la bague de fiançailles ne constitue pas une obligation juridique de se marier. En cas de rupture des fiançailles, la bague de fiançailles n’a pas à être restituée, sauf si cela a été convenu au préalable entre les partenaires dans un accord écrit. C’est en tout cas ce que prévoit le Code civil gabonais sur la question. Une réponse directe aux questionnements du plus grand nombre.
Suis-je moins amoureux que les autres si je ne donne pas la bague ? Suis-je poursuivable pour défaut de bague de fiançailles ? Il n’en est simplement rien. Il est donc important de considérer la bague de fiançailles comme un symbole romantique plutôt qu’un contrat opposable à tout prétendant. Non mesdames, si vous envisagez de vous fiancer, il est important d’en discuter avec votre partenaire pour être sur la même longueur d’onde.