Gabon : bientôt un Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage maritimes

Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a présidé ce 17 octobre 2024 le traditionnel Conseil des ministres. Au titre des projets de textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté le projet de décret portant création du Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage maritimes. Un dispositif réglementaire qui viendra renforcer la surveillance aux frontières maritimes du pays.

C’est une mise à jour du dispositif réglementaire qui s’inscrit dans la poursuite des efforts entrepris par la tutelle à travers le renforcement des capacités opérationnelles de la Direction générale de la Marine marchande, qui s’est vue doter en juillet dernier, de trois embarcations servant à la surveillance maritime. Ainsi, avec la création d’un Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage maritimes, qui sera rattaché à la cette direction générale, le département de la mer vient ainsi renforcer la sécurité maritime du pays.

Recherche, secours et sauvetage des navires en détresse 

C’est la mission à laquelle sera assignée ce nouveau service autonome. En effet, si le décret vient « faciliter la création » de ce Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage maritimes, qui jouira par ailleurs d’une certaine autonomie, ses missions sont clairement précisées. En effet, il s’agira de  coordonner  les missions de recherche, de secours et de la « sauvetage des navires en détresse ».

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, cette structure viendra ainsi répondre « aux responsabilités croissantes du  Gabon en matière de sécurité maritime et de  protection de l’environnement marin ». Il faut en effet dire que la sécurisation des eaux territoriales des pays côtiers est devenue un enjeu d’envergure mondiale, au regard de l’importance du trafic maritime. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), rien qu’en 2023, le secteur du transport maritime a représenté plus de 80% du volume des échanges mondiaux. Une importance des flux qui engendre toute forme de trafics.