Gabon : 57 personnels de santé formés à l’utilisation du TDR

La lutte contre le paludisme demeure toujours une préoccupation pour les autorités publiques gabonaises. La preuve l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé ( ANMAPS) sous l’impulsion du ministère de la Santé a du 27 janvier au 6 février a formé 57 de ses agents à l’utilisation des tests de dépistage rapide (TDR) du paludisme dans le cadre d’une mission de déploiement dans l’hinterland.

Au Gabon, le paludisme demeure à 24% l’une des causes de consultation, en vue de renverser la courbe, le ministre de la santé, le Pr. Adrien Mougougou avait procédé en mai 2024 au lancement  du Test de dépistage rapide ( TDR) du paludisme disponible dans toutes les officines du pays. Une grande avancée dans notre système de santé qui vise à soutenir les efforts du Gabon à atteindre l’objectif « zéro paludisme à l’horizon 2030 » voulu par l’Organisation mondiale de la santé ( OMS ).

Le ministère de la santé et l’ANMAPS en guerre contre le paludisme

C’est donc dans la continuité de l’arrêté ministériel N° 000073/MSAS/CAB-M, qui autorise la réalisation des tests de dépistage rapide du paludisme dans les officines de pharmacie sur l’ensemble du territoire que l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé ( ANMAPS) a formé 57 personnels de santé dans la réalisation des tests de dépistage rapide du paludisme. Notamment dans les villes les villes de Moanda, Franceville, Port Gentil, Omboué, Okondja, Akiéni, Ngouoni, Koulamoutou, Tchibanga, Mouila et Lambaréné.

Une initiative qu’a saluée le directeur général de l’ANMAPS, le Dr Ange Mibindzou Mouelet. « Nous avons saisi cette opportunité pour rendre effectif l’accès aux TDR dans l’intérieur du pays, en assurant la formation des professionnels de santé et en garantissant la disponibilité du test dans les officines », a-t-il confié. Outre le personnel de santé, 30 pharmacies et dépôts pharmaceutiques ont également bénéficié de ladite formation. Par ailleurs, les directeurs régionaux de santé des provinces concernées ont remercié le ministère de tutelle pour cette action, dont le but est de réduire significativement la mortalité liée au paludisme, faciliter le diagnostic précoce et une prise en charge rapide des cas, surtout dans les zones reculées où l’accès aux structures de soins est limité.