Établissements privés protestants : déjà 12 ans sans salaire pour les enseignants !
C’est au terme d’une rencontre tenue à la mission baraka que les enseignants des établissements privés protestants ont lancé un appel à l’endroit du Président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Dénonçant plusieurs années de précarité, ces 200 pères et mères de famille espèrent voir leurs situations se régulariser.
C’est à la faveur d’un point de presse tenu ce mardi 19 septembre 2023 que le Collectif des enseignants en poste dans les établissements privés protestants a dénoncé le « blocage volontaire » à l’initiative du Secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Selon les plaignants, le gouvernement ne prêterait pas attention à leurs doléances. Et ce, 12 ans après leur prise de service.
Oligui Nguema appelé à la rescousse !
Alors que le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a récemment annoncé la mise à disposition de 1000 postes budgétaires pour enseignants des lycées et collèges, les éducateurs en poste au sein des établissements privés protestants espèrent obtenir gain de cause dans l’amélioration de leurs conditions de travail.
En effet, s’ils sont régulièrement sollicités lors des cours et examens, ces pères et mères de famille doivent malheureusement continuer de tirer le diable par la queue. Les démarches entreprises auprès de la tutelle depuis 2019 se sont avérées infructueuses avec selon eux, le secrétariat du ministère, « insensible » à cette situation malgré le fait que nos dossiers demeurent à la DCRH.
Un relent négatif assumé par le gouvernement ?
Exaspérés par la situation qui les accable au plus haut point, les enseignants en poste dans ces établissements qui forment des élites, auraient saisi les administrations pouvant donner suite à leur requête. Dans cette démarche, « la fonction publique s’est dit prête à résoudre cette situation des compatriotes ». Seulement, 3 ans après, le ministère n’aurait pas donné suite.
200 familles vouées à la précarité malgré leurs états de service. Dans le même temps, leurs confrères du public seraient priorisés. Interrogé à ce propos, le membre du gouvernement décline toute responsabilité. « On ne recrute pas ceux qui sont au privé. On a ceux qui travaillent sans salaire dans les établissements publics et qui attendent aussi depuis », a-t-elle souligné. Vivement une mise au clair du CTRI.
GMT TV