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Dialogue national : Minlama Mintogo pour une définition du rôle des forces de défense et de sécurité

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Depuis la prise du pouvoir par les Hommes en armes, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo ne cesse de multiplier les sorties publiques sur divers sujets en lien avec la restauration des institutions. Dernière en date, l’invitation formulée à l’endroit des organisateurs du Dialogue national, à se prononcer sur le rôle des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Après avoir proposé de confier la gestion des collectivités locales aux militaires, invité le président de la Transition à  « résister aux forces obscures », appelé au déclenchement d’un audit sur les projets publics à l’arrêt et inachevés, Dieudonné Minlama porte son regard sur les travaux du Dialogue national. Lequel Dialogue devrait selon lui intégrer une réflexion objective sur la place des corps habillés dans le fonctionnement de nos futures institutions. 

Minlama pour une définition objective du rôle des FDS

Si dans cette sortie datée du 03 avril, Dieudonné Minlama Mintogo a présenté ses félicitations au président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et à son homologue centrafricain faustin archange Touadéra pour leurs discours prononcés à la faveur de la cérémonie de lancement du Dialogue national, il s’est surtout attelé à formuler une proposition en lien avec les Hommes en treillis. En effet, selon ce dernier, le Dialogue national devrait s’atteler à « définir de manière objective et courageuse le rôle des forces de défense et de sécurité dans notre dispositif démocratique ».

Une proposition similaire récemment portée par l’Union des forces du changement (UFD) demandait déjà de considérer l’armée comme « un pouvoir intermédiaire » avec pour mission de « veiller à la dévolution du pouvoir par voie démocratique ». Toute chose qui vise à renforcer les mécanismes de contre-pouvoir. Par ailleurs, Dieudonné Minlama Mintogo invite le Dialogue national à étudier « les contours d’une commission Vérité, Justice, Pardon et Réconciliation, chargée de solder le lourd passif d’injustice, de violence, d’exclusion, de peurs, d’abus et d’indemniser les victimes », a-t-il indiqué.  

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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