Cybersécurité: le club d’experts de la sécurité de l’information en Afrique dévoile son premier baromètre
Dans l’optique de mieux cerner la perception et les enjeux de la cybersécurité au sein des grandes entreprises, le Club des Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA) vient de dévoiler la première édition de son baromètre annuel. Réalisée sur les 18 pays africains dans lesquels sont répartis ses 120 membres, cette étude aux résultats évocateurs souligne notamment que « le taux d’entreprises déclarant avoir subi au moins une cyber-attaque est en hausse de 82% ».
Source d’enjeux à la fois économiques, politiques et géopolitiques, la cybersécurité constitue l’un des principaux défis des pays africains dans un monde numérique de plus en plus étendu. Fort de ce constat, il apparaît de plus en plus nécessaire de matérialiser une approche à la fois en termes de perception et d’objectifs, à l’image de ce que vient de réaliser le Club des Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA).
Ainsi, dans une enquête indépendante et exclusive menée
auprès de ses membres et présentée sous forme de baromètre, le CESIA a dévoilé les grandes tendances de la cybersécurité sur le continent. En effet, entre prise de conscience collective « des risques liés à la transformation digitale » et « prise de dispositions techniques et humaines pour se protéger », les grandes entreprises africaines font de plus en plus de cet épineux sujet, une véritable question de développement.
Avec un taux d’entreprises déclarant avoir subi au moins une cyber-attaque en hausse de 82% en 2020 contre 65% en 2019, la « cyber-résilience » devient donc un thème de plus en plus commun. Exacerbée par la crise sanitaire qui a entraîné le développement du télétravail et donc du tout internet, celle-ci semble donc plus que jamais d’actualité comme en témoignent les 94% d’entreprises qui « constatent des conséquences importantes sur le business ».
Si de plus en plus d’entreprises se disent « en capacité de défendre leurs infrastructures », force est néanmoins, de constater, que « l’usage et le recours massif aux services cloud qui sont le plus souvent gratuits », rendent difficile l’application de la « cyber résilience ». Ce qui pourrait à terme, compromettre l’intégrité et la sécurité des données des grandes entreprises africaines.