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Capellogate: Pierre Alain Mounguengui placé en détention préventive pour 10 jours

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Réélu le samedi 16 avril dernier à Lambaréné avec 54% des votes de l’élection de la présidence de la fédération gabonaise de football (Fegafoot), Pierre Alain Mounguengui aurait été entendu depuis ce mercredi 27 avril 2022 devant un juge d’instruction. Convoqué pour une simple déposition au sein du B2, l’ancien arbitre international a finalement été placé sous mandat de dépôt pour 10 jours pour complicité dans le capellogate, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP).

« Pierre-Alain Mounguengui, le président réélu de la Fégafoot, placé sous mandat de dépôt. Pour une période de 10 jours », c’est l’information rendue publique par l’AGP. Fraîchement réélu à la tête de la Fédération gabonaise de football, Pierre Alain Mounguengui avait été convoqué à la Direction générale de la contre ingérence et la sécurité militaire (DGCISM) communément appelée « B2 », le jeudi 21 avril dernier, avant d’être gardé à vue à dans le cadre d’une enquête pour non-dénonciation d’agressions sexuelles présumées de centaines d’enfants, rapporte l’Agence française de presse (AFP).

Il va sans dire que c’est un torrent qui s’abat sur Pierre Alain Mounguengui depuis quelques jours. Presse, justice et même la toile semblent s’accorder à mettre hors course celui qui était parvenu à se faire réélire malgré le flot de critiques. Téméraire à l’idée de briguer un 3ème mandat après 8 ans de gestion mitigée par les acteurs du domaine, « PAM » semblait décidé à corriger les erreurs du passé et mettre le sport roi sur de bons rails. Il aura donc été court-circuité en pleine trajectoire par les affres du passé et son manque de rigueur vis-à-vis de certains de ses collaborateurs dont Serge Ahmed Mombo et Patrick Assoumou Eyi.

Si aucune information n’a fuité sur le contenu de ses dépositions devant les enquêteurs, il en ressort tout de même que le patron du football gabonais depuis 8 ans peine à convaincre les autorités judiciaires qui s’appuient sur les dénonciations faites par Parfait Ndong et Brice Mackaya à propos des abus sexuels perpétrés par Patrick Assoumou Eyi alias Capello sur des footballeurs mineurs lorsque ce dernier était en charge de l’équipe nationale des moins de 17 ans. Pour rappel, en lançant cette enquête judiciaire, le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba évoquait « une affaire très grave et inacceptable » tout en appelant la justice à faire diligence dans ce dossier.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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