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Bilie-By-Nze : « Le vote de la Constitution n’est pas un débat partisan »

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Dans le cadre de sa tournée de sensibilisation contre le projet de constitution soumis au vote le 16 novembre 2024, la plateforme Ensemble pour le Gabon a relevé les aspérités de ce texte. Son président, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a saisi l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme un caractère antidémocratique de la campagne, qui semble favoriser les partisans du « Oui ».

Alors que la campagne pour le référendum constitutionnel de 2024 bat son plein, Ensemble pour le Gabon s’efforce de dévoiler ce qu’elle perçoit comme des atteintes à l’unité nationale et à la séparation des pouvoirs. Lors d’une session de questions réponses, Alain-Claude Bilie-By-Nze a tenu à souligner le manque d’équité depuis le lancement de la campagne de sensibilisation.

Les partisans du « Non » laissés pour compte par l’État !

Alors que les partisans du « Oui » bénéficient d’un soutien structuré au sein de la Coordination nationale pour le Oui au référendum, avec des moyens financiers conséquents, les Gabonais qui s’opposent à la nouvelle Constitution ne jouissent pas des mêmes ressources. Alain-Claude Bilie-By-Nze voit dans cette asymétrie une atteinte grave à la démocratie, incompatible avec le renouveau espéré. « La campagne du Oui, marquée par des slogans trompeurs affichés partout dans les villes, est une démonstration de manipulation », a-t-il déclaré.

Le président de la plateforme Ensemble pour le Gabon a également dénoncé le traitement inégal en vigueur. « Ceux qui appellent à voter Non ne bénéficient d’aucun financement public ni d’espaces d’expression véritablement démocratiques, violant ainsi le principe d’équité fondamental à tout débat démocratique, encore plus lorsqu’il s’agit de la Constitution, un enjeu non partisan », a-t-il martelé.

Dans le même esprit, les partisans de la campagne pour le rejet de cette Constitution « mortifère » restent inflexibles quant à l’issue du vote prévu pour le 16 novembre. À ce propos, l’ancien Premier ministre, qui appelle à un changement radical en phase avec les promesses du CTRI lors de son accession au pouvoir, exhorte les autorités à rectifier le tir. Sinon, « le oui qui sortirait des urnes ne marquera ni l’adhésion ni la pleine compréhension du peuple. Ce serait un oui usurpé, un oui préfabriqué ». La balle est désormais dans le camp des électeurs.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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