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Gabon : la promotion 2021 de l’INFASS mise de côté par le ministère de la Santé

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Si le syndicat de la Fédération des travailleurs du Gabon (FETRAG) dénonçait un chapelet d’injustices dans le secteur de la santé, c’est au tour de la promotion 2021 de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale ( INFASS) de s’insurger contre le ministère de la santé. Laquelle promotion s’offusque du silence de la tutelle, quant à la situation en lien avec leur intégration professionnelle depuis l’obtention de leur diplôme en 2021 et 2022.

Les membres du collectif des anciens étudiants de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale ( INFASS ) diplômé en 2021 et 2022 sont excédés par l’inactivité et le silence du ministère de la santé dont le Pr. Adrien Mougougou en a la charge. Et pour cause, selon les anciens apprenants de l’INFASS, seulement 9% des diplômés de cette cuvée auraient bénéficié d’une intégration à la fonction publique. Dont la majorité a complètement été mise de côté sans aucune explication. Une situation qui a donc suscité l’ire de ces derniers, lesquels fustigent l’indifférence de leur tutelle. 

Seulement 9% de diplômés de la promotion 2021  de l’INFASS sont fonctionnaires

Alors que 1200 postes budgétaires avaient été mis à disposition pour le personnel de la santé en septembre 2023, à ce jour ce sont plus de 100 étudiants ayant obtenu leurs diplômes à l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale ( INFASS ) qui ne comprennent pas toujours pourquoi le traitement de leurs dossiers piétine et n’observe aucune avancée concrète. En colère et excédés par cette situation, ils ont battu le pavé afin d’attirer l’attention des plus hautes autorités de la transition. 

Toute chose qui démontre les couacs présents dans le secteur de la santé et qui devrait interpeller le Pr.Adrien Mougougou. En effet, il semblerait que la répartition des 1200 postes budgétaires octroyés par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema aux agents de la santé, ait été mal faite. Ainsi, il serait judicieux que le ministre de la santé éclaire le personnel et plus généralement l’opinion, sur le mécanisme mis en place pour la répartition de ces postes budgétaires, car comment comprendre que le personnel se plaint alors que ces postes budgétaires devraient résoudre un certain nombre de problèmes dans ce secteur vital ? Les multiples dysfonctionnement décriés dans notre système de santé perturbent déjà assez les populations, ajoutés à la colère des agents, tout ceci ne présage rien de bon.  Rappelons que le Chef de l’Etat tient au bien-être de ses compatriotes.

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