ANAC : le personnel de la douane formé en imagerie radioscopique
Ce lundi 1er juillet 2024, a eu lieu au siège de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le lancement officiel des sessions de formation en imagerie radioscopique des personnels des services douaniers de l’aéroport de Libreville. Une initiative qui s’inscrit dans les objectifs fixés par la norme 3.4.4 de l’annexe 17 de l’Organisation de l’aviation civile (OACI), qui vise à garantir l’application fiable et systématique des normes de performance.
C’est en présence du Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Général Éric Tristan Moussavou que s’est ouverte la session de formation dédiée aux agents des douanes affectés au sein de l’Aéroport international de Libreville. Prévu se tenir du 1er au 26 juillet 2024, ce programme s’inscrit dans la continuité des formations sur la Mallette pédagogique de base en sûreté, qui a pour objectif la modernisation de la plateforme aéroportuaire de notre pays afin de rendre plus qualitatifs les contrôles effectués par les services de douanes.
L’imagerie radioscopique, l’outil incontournable pour des contrôles qualitatifs
Ainsi, cette formation qui s’adresse aux personnels des douanes en service à Franceville, Port-gentil et Libreville, permettra à ces derniers d’acquérir des rudiments, et ce conformément à la norme 3.4.4 de l’annexe 17 de l’Organisation de l’aviation civile (OACI) qui stipule que « Chaque État contractant veillera à ce que les personnes chargées de l’inspection-filtrage soient agréées conformément aux dispositions du programme national de sûreté de l’aviation civile afin de garantir l’application fiable et systématique des normes de performance ».
Au terme de cette session de formation, les douaniers qui sont les principaux bénéficiaires seront à même d’utiliser cet outil moderne qui leur permet de « reconnaître des armes et engins explosifs, de mettre en marche un appareil de filtrage radioscopique et le faire fonctionner en toute sécurité, d’interpréter des images sur l’écran d’un appareil radioscopique et identifier des objets prohibés ou dangereux, et de connaître les mesures à observer en cas de découverte d’un engin explosif, des armes à feu et autres objets classés suspects selon les normes douanières ». Aussi, les agents des douanes n’ont pas manqué de remercier l’ANAC pour la mise à disposition de son expertise pour une bonne tenue de cette formation.
C’est bien de s’arrimer aux normes internationales mais il faudrait également assurer la maintenance de cet outil.
Ce n’est pas la première fois que nos aéroports sont dotés de ce type d’appareil. Ils finissent toujours par tombés en panne et il n’y aucun personnel qualifié pour faire la maintenance ; et si jamais il y a un gabonais ayant les compétences, on préférera chercher à l’étranger pour faire cela et qui va nous coûter la peau des fesses. Rien de nouveau sous nos tropiques