A La UneDerniers articlesPOLITIQUE

Alfred Mabika : « Quand on me limoge de La Poste, je laisse en caisse 9 milliards »

Lire cet article

Accusé de tous les péchés d’Israël au sujet des difficultés financières rencontrées par La Poste S.A, Alfred Mabika a, dans une interview accordé à l’hebdomadaire L’Aube du lundi 14 octobre dernier, tenu à apporter sa part de vérité sur ce dossier épineux. A cet effet, l’ancien Ministre de la jeunesse et des sports balaie d’un revers de la main les accusations sur son implication sur le naufrage de cette entreprise qui est aujourd’hui l’ombre d’elle-même.

Objet de tous les fantasmes depuis son éviction à la tête de la Poste S.A en 2015 et son départ en exil, Alfred Mabika est revenu longuement sur les griefs qui lui sont reprochés au sujet de sa gestion de l’opérateur principal des postes désigné du service postal au Gabon. S’il a révélé avoir été le coupable désigné par son successeur Michaël Adandé et son ministre de tutelle Alain Claude Bilie-by-Nze, l’ancien PDG de la Poste S.A indique que la justice, en l’occurrence la Cour d’Appel de Libreville a prononcé « un Non-Lieu suivi, trois mois plus tard, d’un Certificat de non-pourvoi daté d’avril 2021 ».

Alfred Mabika dénonce des mensonges contre sa personne

Tout chose qui démontre donc qu’il a été blanchi dans cette affaire qui selon lui fait résurgence uniquement pour salir son image. Revenant plus spécifiquement sur sa gestion, Alfred Mabika a dénoncé le non-respect des engagements de l’Etat qui ne visait qu’à le priver des moyens d’accomplir sa mission. Accusé d’avoir emporté la caisse de La Poste dès son éviction, ce dernier assure que ces accusations sont mensongères. « Mensonge honteux. Je n’ai rien emporté. Quand on me limoge de La Poste, je laisse en caisse 9 milliards de francs CFA et une convention de 22,4 milliards de règlement d’une partie de la dette de l’Etat envers La Poste », a-t-il confié à L’Aube.

D’ailleurs, sans aucune langue de bois, l’ancien membre du gouvernement sous Omar Bongo Ondimba, s’est insurgé contre le fait que les autorités de la Transition reprennent désormais à leur compte ces fausses accusations pour nuire à sa personne. « La Journée internationale de la Poste, le 9 octobre dernier, a été l’occasion pour le pouvoir actuel de mêler mon nom dans un reportage, au journal de 20 heures, sur des pratiques de gestion délictueuses de 2015 à ce jour, alors que je suis en exil pendant ces années », a-t-il relevé.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page