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Affaire SCI-Serpentin: le Snec appelle à la mobilisation pour la libération de Jean Rémy Yama

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C’est par le biais d’un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Media Time (GMT) que le Syndicat national des enseignants et chercheurs du Gabon (SNEC) a condamné « avec fermeté » l’arrestation et l’incarcération de son président Jean Rémy Yama. Occasion pour Nathalie Sima Eyi, vice-président dudit syndicat d’appeler à la « mobilisation de tous en vue de sa libération » et d’interpeller la présidente de la Cour constitutionnelle sur les atteintes aux droits fondamentaux de tout individu.

Déféré devant le parquet de la République le mercredi 2 mars dernier pour « abus de confiance » supposé, Jean Rémy Yama séjourne depuis 48 heures dans les geôles de Gros-bouquet. Une situation qui exaspère au plus haut point ses pairs qui n’ont pas tardé à monter au créneau. En effet, dans un communiqué daté du 4 mars et signé sa vice-présidente, le Syndicat national des enseignants et chercheurs du Gabon a indiqué qu’il « condamne avec fermeté » l’arrestation de leur président.

Dénonçant « la violation flagrante », des dispositions légales, la plateforme syndicale fustige l’incarcération de leur président pour une affaire dont les plaintes formulées en 2018 par Thierry Blanchard Ekogho et Ibrahim Touré Abdouramane avaient été classées « sans suite » par l’ancien procureur de la République Olivier Nzaou. C’est donc sur la base de 2 nouvelles plaintes de Thomas Makani et Samson Daudet Medza Mve qui « n’ont jamais notifié à la gérance de SCI-Serpentin leur désir de démissionner du projet » que l’interpellation de ce dernier est intervenue.

Et ce, en violation des dispositions légales de l’article 1 de la mère des lois en ses alinéas 3 et 23. Les syndicalistes dénoncent l’absence de « garanties suffisantes de représentation ». Fort de ce qui précède, le SNEC « appelle à la mobilisation de tous en vue de sa libération », a souligné Nathalie Sima Eyi. Non sans manquer d’interpeller la présidente de la Cour constitutionnelle en sa qualité de garante des droits fondamentaux de la personne humaine et des libertés publiques. Une affaire qui pourrait prendre des proportions inquiétantes dans un contexte social difficile ponctué par la crise sanitaire liée au Covid-19.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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