Wire Groupe Oilfield: des employés dénoncent des maltraitances
Les agents de Wire Group Oil-Field Services à Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime, ont au cours d’un entretien accordé à notre confrère de L’Aube, tenu à interpeller l’opinion sur la situation de crise qu’ils traversent au sein de leur société. Délaissés, et abusés voire désabusés depuis plusieurs mois, ces derniers dénoncent les « maltraitances » dont ils sont l’objet par leur administration. En appelant à l’intervention des autorités gouvernementales.
Délaissés, et abusés depuis plusieurs mois, les employés de la société Wire Group Oil-Field Services ont décidé de monter au créneau afin de dénoncer les abus dont ils sont victimes de la part de leur tutelle. Notamment, les irrégularités concernant la prime de confinement mais également les salaires jugés « dérisoires » par les salariés de ladite entreprise malgré le « juteux contrat signé avec Assala Gabon, le deuxième producteur de pétrole du pays », rapporte L’Aube.
Au vu du silence de leur tutelle, les employés de la société Wire Group Oil-Field Services sollicitent désormais l’intervention du gouvernement de la République en raison du non-respect du code du travail. « Nous percevons un salaire de misère. Nos contrats stipulent 28 jours, mais à cause de la pandémie qui sévit actuellement, les autorités gabonaises ont instauré 5 semaines sur site. Mais Wire Group ne paye pas cela en heures supplémentaires, pendant que Total, Assala, Addax, Maurel & Prom, BW énergie Valcoo, Schlumberger et Expro Gabon payent correctement leurs employés qui font plus de jours sur sites » a déploré un des agents à nos confrères de L’Aube.
L’interpellation de ces compatriotes ne devrait pas laisser insensible le gouvernement à pied d’œuvre pour la matérialisation de la politique d’égalité de chances. Ainsi, ils s’en remettent désormais aux autorités pour qu’une solution définitive soit trouvée à leur revendication. Pour l’heure, les employés de Wire Group Oil-Field Services ne savent plus à quel saint se vouer, surtout en cette période de rentrée scolaire. Un triste sort pour des personnes laissées pour compte et dont la tutelle ne semble pas se soucier.