UA : échange fructueux entre le Gén. Oligui Nguema et Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani
C’est à un véritable marathon que s’est plié le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema ce 23 mai 2024. En effet, après avoir pris part à la cérémonie d’investiture du président de la République, le Général Mahamat Idiss Déby Itno, le chef de l’Etat s’est rendu dans la capitale mauritanienne afin d’échanger avec son homologue Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani. Au menu de cette rencontre, le renforcement de la coopération entre les deux pays, mais aussi présenter au président en exercice de l’Union africaine le rapport du Dialogue national inclusif.
C’est au Palais présidentiel de Nouakchott que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est entretenu en tête-à-tête avec son homologue sur les sujets d’intérêt commun ainsi que l‘actualité régionale et continentale. Une rencontre qui a permis de faire un tour d’horizon de la coopération entre le Gabon et la Mauritanie.
La Transition au Gabon au menu des discussions
En effet, la signature d’accords de coopération et de partage d’expérience dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, des mines et de la Défense ont été au centre des discussions entre les deux Chefs d’Etat. Au cours de cette echange le Général Brice Clotaire Oligui Nguema et Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani n’ont pas manqué d’aborder le processus de transition en cours au Gabon.
À cet effet, le président de la Transition a remis à son homologue mauritanien et Président en exercice de l’Union africaine une copie du rapport général des conclusions des travaux du dialogue national inclusif qui s’est tenu du 2 au 30 avril 2024, conformément au Chronogramme de la transition annoncé par le CTRI en novembre 2023.
Le président mauritanien a salué le bon déroulement de la Transition au Gabon, et surtout le respect des engagements par les nouvelles autorités et le caractère inclusif dudit processus. Il a ainsi rassuré son hôte du soutien de L’Union africaine au Gabon dans sa marche vers un retour à l’ordre constitutionnel et vers sa réintégration au sein de l’institution panafricaine.
