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Thierry Mouyouma : « nous avons pris énormément de buts »

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En marge de la victoire (0-1) à Orlando Stadium contre les Fauves de l’Oubangui de la République Centrafricaine, le sélectionneur des Panthères du Gabon a fait un tour d’horizon de la situation de l’équipe après cette qualification. Dans un entretien accordé à notre confrère, AGP, Thierry Mouyouma déplore la perméabilité de la défense gabonaise qu’il entend remédier.

Deuxième entraîneur gabonais à qualifier l’équipe nationale à une phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) après l’illustre Da Costa Soares, Thierry Mouyouma n’a pas pour autant perdu la tête. Le technicien entend tirer des leçons des erreurs commises lors de ces éliminatoires. Afin de rendre son équipe davantage solide et parée pour jouer les trouble-fête dans cette édition de la mère des compétitions de football sur le continent qui aura lieu au Maroc.

S.O.S la défense aux abois !

S’il se dit satisfait du bilan de 10 points sur 18 possibles avec 3 victoires et 1 nul contre 2 défaites lors de ces éliminatoires dominés de bout en bout par les Lions de l’Atlas du Maroc, Thierry ne manque pas de saluer la reprise du National-Foot 1. Duquel il compte énormément notamment dans le renouvellement de l’effectif avec des joueurs du terroir qui pourraient se frayer leur chemin.

Et ce, même si le technicien gabonais ne crie pas sur le groupe avec lequel il a composé. Entre pleine satisfaction et légère déception de certains, Thierry Mouyouma entend corriger les erreurs avant le grand jour. « Aujourd’hui nous sommes qualifiés, c’est bien beau. Mais, si nous voulons être performants durant la CAN 2025 et même lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 au mois de mars prochain », a-t-il souligné.

Tout en admettant des carences apparentes. « Nous devons nous améliorer sur les balles arrêtées. C’est-à-dire, les coups francs ouverts, les corners. Nous avons pris énormément de buts. Et à ce niveau, nous devons nous améliorer. Nous devons être capables de faire une critique objective, de nous regarder devant la glace et nous dire que nous ne sommes pas au niveau sur ces aspects et que nous nous devons de progresser », a-t-il conclu à ce propos. Le niveau mental n’est pas en reste. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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