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SEEG : surfacturations et réseaux mafieux au sein de la Direction générale

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En marge de son Assemblée générale extraordinaire du lundi 7 août 2023,  le Syndicat des travailleurs du secteur eau et électricité (SYTSEEG) a dénoncé les groupuscules d’agents véreux au sein de leur Direction générale. À cet effet, ces derniers exigent la fin des pratiques déviantes.

Avec 7 directeurs généraux nommés depuis le départ de Véolia il y a 4 ans,   la SEEG, dirigée actuellement par l’intérimaire Sylvère Bitéghé, est sans nul doute dans une phase qui pourrait déterminer son devenir et celui des employés. Désireux de faire partie de la solution, le SYTSEEG entend exiger à la Direction générale la mise à l’écart des personnes coupables de comportements qui nuisent à la société.

Quid des surfacturations et des réseaux mafieux au sein de la SEEG ?

Du limogeage des hauts dirigeants à la SEEG notamment Gustave Mayi à l’intérim de Sylvère Bithégué, la SEEG serait sous l’emprise de réseaux mafieux à l’origine des comportements qui ternissent son image. Ces derniers procéderaient à des surfacturations, à des recrutements massifs illégaux, et à des pratiques incestueuses.

D’ailleurs en matière de surfacturations, les plaintes ne désemplissent pas au niveau des différents services de la société. De nombreux ménages ont du mal à s’expliquer comment étant parfois privés d’eau aux robinets se retrouvent les fins de mois à payer des montants injustifiés.

SEEG, un mal nommé Direction générale ?

C’est la question qui taraude l’esprit des agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon. En effet, dans la volonté de restructurer l’entité, la SYTSEEG a exigé d’effectuer une réunion technique avec OLEA , organe choisi par la Direction générale et d’autres syndicats pour assurer les agents. Mais à ce qu’il semble, celui-ci aurait brandi une fin de non recevoir.

 À cet effet, le Syndicat exige donc l’arrêt immédiat du processus de changement d’assurance santé, maintenant le contrat de l’Ascoma. «On ne peut pas partir du mauvais Ascoma pour l’inexistant OLEA», précise Elvis Ella, président du SYTSEEG. Ils seraient donc 864 assurés qui auraient donc donné leur quitus pour continuer avec Ascoma, faussant compagnie à la volonté de la Direction générale.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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