Santé : les bons gestes à adopter pour lutter contre le paludisme
La communauté internationale célèbre ce jeudi 25 avril 2024, la 17ème journée mondiale de la lutte contre le paludisme, sous le thème « Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ». Devant le problème de santé publique qu’est le paludisme, il est plus qu’urgent de sensibiliser la population sur les actions à mener pour réduire la charge de cette maladie parasitaire et sauver des vies.
Selon la Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti « dans la Région africaine, le paludisme demeure une cause de maladie, d’hospitalisation et de décès, en particulier chez les jeunes enfants et les femmes enceintes ». Au Gabon, le paludisme est à 24% l’une des causes de consultation, d’où la nécessité pour les acteurs engagés dans la lutte contre cette maladie parasitaire fébrile transmise par la piqûre de l’anophèle femelle, de rappeler aux populations les différentes méthodes de lutte efficace les vecteurs des maladies.
Quelques méthodes pour sauver des vies
Afin d’accomplir des progrès et d’atteindre l’objectif « zéro palu », le ministère de la Santé avec l’appui du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et l’Institut d’hygiène publique et d’assainissement ont listé les différents moyens pour éviter le paludisme à savoir : la méthode écologique qui consiste à assainir l’environnement immédiat des habitations à travers l’élimination des gîtes potentiels que sont les ordures ménagères, également en coupant l’herbe autour des maisons. Il existe également une méthode physico-chimique qui prend en compte l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide « qui a un effet répulsif pour les moustiques et autres insectes nuisibles et donc représente une barrière physique ».
À cela s’ajoute, la méthode chimique qui exige l’utilisation des pesticides, les répulsifs et insecticides tels que les crèmes, les pastilles, voire des spirales. La santé étant un droit, il est plus que nécessaire que chacun s’engage réellement dans les différentes actions que le gouvernement mène afin de lutter efficacement contre cette maladie. Il est important de préciser qu’en présence des signes de paludisme chez un individu, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) recommande de faire « un examen de sang, soit un test de diagnostic rapide, la goutte épaisse ou un frottis sanguin, et surtout suivre le traitement prescrit ».