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Prolongement du calendrier scolaire : Camélia Ntoutoume dit « non »

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Interpellée sur le prolongement du calendrier scolaire par certains établissements privés, la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq a, par le biais d’un communiqué, sonné la fin de cette pratique. Dans une note circulaire datée du 07 juin 2024, le membre du gouvernement a appelé l’inspection générale des services à veiller au respect du calendrier scolaire officiel applicable à tous.

Le mercredi 29 mai 2024, Camélia Ntoutoume Leclercq a été auditionnée par la Commission des finances, du budget, de la comptabilité publique, des affaires économiques et de la production de l’Assemblée nationale. Lors de cette séance, la ministre a présenté les crédits alloués pour la mise en œuvre des politiques publiques pour l’exercice 2021. Toutefois, elle a également été invitée à s’expliquer sur le prolongement non autorisé du calendrier scolaire par certains établissements privés. 

Camélia Ntoutoume réaffirme l’autorité du ministère

Défini par l’arrêté n°00013/MENFC du 14 juillet 2023, le calendrier scolaire 2023-2024 fixait la fin de l’année scolaire au 31 mai pour les classes sans examens. Cependant, plusieurs écoles privées avaient prévu de recevoir les élèves jusqu’à fin juin, suscitant ainsi des préoccupations et des plaintes de la part des parents. Il faut dire que bien que les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP) sont terminées depuis près de trois semaines et que les résultats ont déjà été publiés, certains élèves, notamment des établissements privés, continuaient de se rendre à l’école. 

Face à cette situation, Camélia Ntoutoume Leclercq qui s’était engagée devant les députés à remédier à cette problématique a appelé les écoles privées au respect strict du calendrier scolaire. Elle a insisté sur l’importance du respect du calendrier scolaire pour assurer l’équité entre tous les élèves, qu’ils soient dans des établissements publics ou privés. La ministre a rappelé que le mépris de ce calendrier expose les chefs des établissements privés à des sanctions sévères.

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Un commentaire

  1. Les écoles privées font payer aux parents d’élèves
    La scolarité du mois de juin depuis l’inscription de l’enfant. Le parent
    est obligé de payer deux mois de scolarité le mois septembre et juin le jour où il l’inscrit
    l’enfant. C’est pourquoi l’école est obligée de laisser les élèves continuer jusqu’au mois de juin.
    Il faut que cette pratique cess

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