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Port-Gentil : haro sur la hausse de cas de viols sur mineures !

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À Port-Gentil, capitale économique du Gabon, est désormais le théâtre d’une inquiétante recrudescence des cas de violences sexuelles sur mineures. Cette montée en flèche des agressions sexuelles a des répercussions profondes sur la société gabonaise. Mettant à nu des failles dans le système judiciaire et éducatif, mais aussi un besoin urgent de réformes dans la protection des enfants et des jeunes filles.

Il ne se passe plus une semaine sans qu’un cas d’agressions sexuelles soit signalé dans la presse. Ces derniers mois, on note une hausse notable des viols sur mineures dans la ville de Port-Gentil. D’ailleurs, des organisations de défense des droits humains rapportent un nombre croissant de plaintes. La situation est en train de devenir une véritable crise de santé publique et de droits humains.

Halte violences sur l’avenir !

Les victimes sont principalement des filles. Ces dernières sont souvent âgées de moins de 16 ans. Le phénomène touche diverses catégories sociales, sans distinction de milieu ou de statut économique. Ce constat met en lumière un problème systémique qui dépasse le cadre d’une simple augmentation des cas isolés. Les raisons derrière cette recrudescence des viols sur mineures à Port-Gentil sont multiples et souvent interconnectées. 

D’abord, la pauvreté et les inégalités sociales jouent un rôle majeur dans cette problématique. Dans un contexte de crise économique où de nombreuses familles peinent à subvenir aux besoins de base, certaines jeunes filles peuvent se retrouver dans des situations de vulnérabilité accrue. Ensuite, l’impunité et la lenteur du système judiciaire exacerbent la situation. Les auteurs de ces violences s’échappent souvent avec des « arrangements à l’amiable ». Sapristi !

Il est indéniable que ce climat d’impunité encourage la répétition de ces actes. Ce phénomène est aggravé par la faible sensibilisation et la réticence à aborder ouvertement la question des violences sexuelles dans la société gabonaise. Enfin, le manque de structures d’accueil et d’assistance pour les victimes de viols, est une autre cause profonde. Les services de santé, de soutien psychologique et les centres d’hébergement pour les victimes sont insuffisants à Port-Gentil. Ce qui empêche les jeunes filles de bénéficier du soutien nécessaire pour surmonter les traumatismes subis.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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