Ntoum : les contours dramatiques de la mort du Me Bakita Mombo sauvagement agressé par son voisin
Si dans un précédent article nous évoquions le décès brutal de Grégoire Arnaud Bakita Mombo, pilier du taekwondo gabonais, on n’en sait un peu plus sur les circonstances de cette disparition tragique. En effet, selon les informations relayées par le quotidien L’Union du jeudi 24 octobre 2024, le Commandant commissaire de Marine serait passé de vie à trépas le week-end écoulé à dans la commune de Ntoum au cours d’une altercation avec son voisin qui lui aurait frappé violemment un chevron sur la nuque.
Selon le récit de L’Union, corroboré par un proche de la famille du défunt, c’est à Nkoltang près du célèbre par « le tourbillon » que le drame serait survenu. La victime était de passage dans ce quartier du deuxième arrondissement de la commune de Ntoum où il possédait un terrain. La violence du coup reçu à la nuque par le Commandant commissaire de Marine a été tellement forte que la victime s’est écroulée.
Que s’est t’il passé dans la zone du célèbre bar « le Tourbillon » ?
Alors qu’il cheminait avec une dame, son agresseur, un policier selon une source proche du dossier, serait sorti de nulle part par surprise et à l’aide du chevron aurait assené un violent coup à Grégoire Arnaud Bakita Mombo, qui se serait écroulé sur le champ. Malgré l’état d’inconscience de la victime, son adversaire aurait continué à s’acharner sur lui en donnant des coups. Voyant cela, les riverains auraient volé au secours de la victime afin de l’extirper des mains de son bourreau.
Salement amoché, ce dernier aurait été conduit à l’hôpital d’instructions des armées Omar Bongo Ondimba sis au Pk 9 à Libreville où il a été admis aux urgences puis en réanimation. Au regard de la gravité des blessures, Grégoire Arnaud Bakita Mombo sera par la suite admis en neurochirurgie. Malheureusement ce dernier succombera à ses blessures a indiqué L’Union citant comme source de cette information, un proche du personnel médical.
L’agresseur quant à lui a été arrêté puis placé en garde à vue au commissariat de Ntoum. À l’heure où nous couchons ces lignes, un flou règne toujours autour de cette agression. D’aucun semble affirmer que l’agresseur et la victime se connaissaient.