Novembre bleu : seulement 12 chirurgiens urologues dans tout le pays
Le mois de novembre est essentiellement consacré essentiellement à lutte contre les cancers masculins, dont le plus connu est le cancer de la prostate. Seulement à ce jour, le Gabon ne compte que 12 chirurgiens urologues nous a révélé nos confrères de Gabonactu dans un article publié le 19 novembre 2024. Un déficit qui constitue un frein dans la lutte contre ces pathologies qui affectent les hommes.
Le 13 novembre dernier s’est tenu le lancement de la 5ème édition de novembre bleu marquant l’ouverture des activités relatives à la campagne de sensibilisation et de prévention contre les cancers masculins. Le thème retenu pour cette année 2024 est « Brisons les tabou, le dépistage sauve », et ce afin d’inciter les hommes à adhérer au dépistage et aux bonnes pratiques de lutte contre ces pathologies dangereuses. Cependant cette initiative se heurte à une réalité, à savoir le manque de chirurgiens urologues qui est très insuffisant.
Seulement 12 chirurgiens urologues pour lutter contre les cancers masculins au Gabon
D’après Gabonactu, le Gabon compte seulement 12 chirurgiens urologues, ce qui rend difficile la lutte contre les cancers masculins a déploré le Pr Agrégé Steevy Ndang Ngou Milama, Chirurgien urologue au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). « Nous avons des difficultés sur le plan des ressources humaines, les urologues par exemple nous sommes très peu nombreux, vous voyez que nous sommes 12 sur tout le territoire, 12 sur une population d’à peu près de 2 millions d’habitants sinon plus » a t-il déclaré, indiquant qu’un chirurgien prendrait en charge donc plus de 150 000 personnes, ce qui est énorme pour une population estimée à plus de 2 millions d’habitants.
Une situation qui a nécessairement une incidence sur les hommes atteints de cancer. Quand on sait que le cancer de la prostate, celui du poumon et le cancer colorectal qui touche soit le côlon ou le rectum, représentent des pathologies qui affectent le plus la santé des hommes. Il y a urgence que le ministre de la Santé se penche sur ce dossier afin de remédier à cette insuffisance de ressource humaine. Rappelons que le cancer de la prostate demeure à ce jour le plus fréquent des cancers masculins, et représente la 3ème cause de décès chez ces derniers.
