Mutilation génitale : une pratique qui met en peril la santé des femmes
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Chaque 6 février, le monde célèbre la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF). Une pratique qui touche plus de 230 millions de filles et femmes dans le monde selon le Fond des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et qui met en danger la santé physique, mentale et le bien être des victimes.
Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), la mutilation génitale féminine ( MGF) constitue une violation des droits humains et une forme de violence contre les femmes. Une pratique principalement concentrée dans 30 pays d’Afrique et du Moyen-Orient qui constitue un problème universel comme l’a indiqué le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres qui a exhorté les gouvernements à déployer leurs efforts pour mettre fin aux MGF.
Les MGF une pratique grave pour la santé des femmes
Les mutilations génitales féminines (MGF) désignent l’ablation totale ou partielle des organes génitaux externes des filles non pas pour des raisons médicales mais plutot culturelles. Une pratique douloureuse qui compromet à la fois la santé, la sécurité, l’intégrité physique, ainsi que la vie des filles et femmes qui subissent ces pratiques. Avec comme conséquence à court terme, des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner, voire des complications pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale.
A l’occasion de la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), l’ONU a tiré la sonnette d’alarme en appelant à des actions rapides pour mettre un terme à cette pratique. « Il est urgent de déployer des efforts encore plus ciblés, coordonnés, soutenus et concertés si nous voulons atteindre notre objectif commun de mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030. » a rappelé Antonio Guterres indiquant que ces efforts doivent etre axés sur les droits humains, l’égalité entre les sexe et l’éducation sexuelle.
4 formes de mutilation génitales féminines (MGF)
Selon l’Organisation mondiale de la santé les mutilations génitales féminines (MGF) sont regroupées en 4 catégories. Le niveau 1, il s’agit de l’ablation partielle ou totale du gland clitoridien (petite partie externe et visible du clitoris et partie sensible des organes génitaux féminins), le niveau 2 concerne l’ablation partielle ou totale du gland clitoridien et des petites lèvres (replis internes de la vulve), avec ou sans excision des grandes lèvres (replis cutanés externes de la vulve).
Le type 3 prend en compte le rétrécissement de l’orifice vaginal par recouvrement, en sectionnant et en repositionnant les petites lèvres, ou les grandes lèvres, parfois par suture. Enfin le type 4 concerne toutes les autres interventions néfastes au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, consistant par exemple à piquer, percer, inciser, racler et cautériser les organes génitaux.
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