La quiétude des habitants du point kilométrique 6 (PK6), dans la commune de Libreville, a été troublée par un éboulement qui a eu lieu ce lundi 31 mars 2025 à 5h du matin. Dans cette tragédie, une fillette de huit ans a perdu la vie et une autre blessée grave, a constaté une équipe de Gabon Média Time.
C’est à la suite de la pluie diluvienne qui s’est abattue dans le Grand Libreville dans la nuit de lundi 31 mars 2025 qu’un fait dramatique s’est produit au PK6. Ôtant la vie d’une fillette, laissant une autre avec une double fracture, et une maison détruite, l’éboulement qui s’est produit à cet endroit, devrait interpeller habitants et autorités sur les risques encourus.
Un drame douloureux
C’est aux environs de 5h du matin que le drame se serait produit. Entre étonnement, choc et incapacité, la famille n’a pas eu le temps de réagir spontanément. « C’est arrivé brusquement, je n’ai pas vraiment les mots pour l’expliquer. Ça c’est passé rapidement donc je ne sais quoi dire », a déclaré Charlène, membre de la famille sinistrée. Non sans exprimer la douleur laissée par cette situation. « Perdre une petite fille, très jeune, ça fait mal, c’est vraiment douloureux », poursuit-elle larmoyante.
Les dégâts ont pu être limités grâce à la mobilisation matinale du voisinage. « Nous sommes sortis au t’autorise de 5h, et étions les premiers à donner des coups de pioches et de pelles car les enfants étaient complètement ensevelis »,a indiqué Mayombo, voisin de la famille. Les ambulances arrivées aux premières lueurs du jour, ont été d’une grande aide dans cette action. Cette situation, qui n’est pas la première, requiert un regard des dirigeants.
Jamais un sans deux, alors gare à la troisième fois !
Ce glissement de terrain n’est pas le premier du genre enregistré à cet endroit. En effet, « c’est la deuxième fois, la première fois c’était en 2023. On a demandé de l’aide aux autorités mais sans suite, alors on a remonté les murs avec le grand frère» a souligné Charlène.Ce nouveau drame relance la question de la sécurité et de l’habitat dans une région exposée aux aléas climatiques.
Ces derniers sont contraints de rester sur les lieux depuis deux ans car, n’ayant pas eu de suite des autorités depuis 2023. « C’est vrai, on va peut-être dire que c’est la deuxième fois , qu’ils ont fait exprès de rester là mais on n’a pas de choix, on ne va pas aller dans la rue avec des enfants.On est obligé d’insister jusqu’à ce qu’on ait un retour » a-t-elle déploré. Une fois de plus, c’est vers les autorités, et toutes les âmes bienfaitrices que les regards sont tournés.
Ce nouvel épisode, survenu sous le signe d’une nature implacable, souligne l’urgence d’un investissement dans des infrastructures résilientes et un suivi rigoureux des risques naturels. La mémoire de la fillette disparue doit ainsi servir de catalyseur pour changer durablement la situation des habitants du PK6.
GMT TV