Derniers articlesFAITS DIVERS

Lambaréné : il décapite une malade mentale après l’avoir tuée

Ecouter l'article

Paul Tsanga, Gabonais la quarantaine révolu, a récemment été mis aux arrêts par les agents de la police judiciaire (PJ) de l’antenne de Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué. En effet, ce dernier est soupçonné d’avoir décapité une dame identifiée comme Marty Ebako après l’avoir tuée.

C’est une affaire digne d’un film d’horreur Hollywoodien que celle qui défraie actuellement la chronique dans la ville du « Grand Blanc ». En effet, Paul Tsanga aurait tué Marty Ebako, une compatriote atteinte de troubles mentaux, avant de la décapiter lors d’une tentative de viol.

Paul Tsanga, un tueur doublé d’un violeur 

Selon les informations receuillies par Gabon Media Time, le présumé criminel aurait profité du déséquilibre mental de dame Marty Ebako pour tenter d’abuser sexuellement de cette dernière avant de la tuer. Son corps sans vie aurait été retrouvé au quartier « Matériaux » dans le 1er arrondissement de Lambaréné.

Selon une source proche du dossier, Paul Tsanga se serait vu opposer une résistance de la part de sa victime au moment d’assouvir sa libido. Et c’est à cet instant qu’il se serait armé d’un bois avant d’asséner un coup à sa victime au niveau de la tête. Croyant être seul après avoir sectionné la tête de sa victime, il sera finalement trahi par un riverain qui l’aurait aperçu quittant la scène du meurtre.

Marty Ebako victime de la déshumanisation de la société ?

Suite à son acte, le quinquagénaire aurait finalement été appréhendé par les agents de la police judiciaire, tout comme le témoin. Il aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés et sera présenté dans les prochains jours devant le parquet du tribunal de première instance près de Lambaréné.


La présence des compatriotes souffrant de troubles mentaux dans les rues en dit long sur le manque d’infrastructures pour leur prise en charge. À cela s’ajoute le manque d’humanisme dont font parfois montre les riverains. Des manquements qui mettent en lumière l’incapacité du gouvernement gabonais à doter les capitales provinciales du pays d’infrastructures sanitaires spécialisées.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page