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Gabon : Vincent de Paul Massassa au B2 !

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Tout-puissants sous Ali Bongo Ondimba, les barons du système PDG-Bongo sont tout à tour cueillis comme des mangues mûres. Dernier en date, le ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa qui, selon des sources familiales, se retrouve à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCSIM) communément appelé « B2 ».

Longtemps pointé du doigt pour des tentatives de corruption sur des hauts cadres de l’administration gabonaise, Vincent de Paul Massassa est depuis ce mercredi 06 septembre 2023 au sein de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire. Selon des sources familiales, il ne s’agirait que d’une audition tandis que d’autres évoquent déjà la case prison.

Vincent de Paul Massassa inquiété ?

S’il ne s’agissait que de ragots sur la toile, l’interpellation de l’ancien ministre du Pétrole et du Gaz est réelle. Ces derniers soutiennent qu’il y a déjà 2 jours que Vincent de Paul Massassa serait bien loin de sa demeure. Celui qui gérait près de 60% de l’économie gabonaise est entendu à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire.

D’ailleurs, son absence avait été remarquée lors de la cérémonie de prestation de serment du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Annoncé proche de la Young Team, le membre du gouvernement 2 d’Alain Claude Bilie-By-Nzé ferait l’objet d’une enquête méticuleuse menée par le colonel Raymond Serge Makaga Maguga, rapporte Africa Intelligence.

Le cercle de Ian Ghislain Ngoulou épinglé ?

Bras droit de Noureddin Bongo Valentin, fils du Chef de l’État déchu Ali Bongo Ondimba, l’ancien ministre du Pétrole et du Gaz, ne serait que le fruit de la toute puissance d’Ian Ghislain Ngoulou. Une proximité qui serait en réalité consanguine. Tous deux originaires de Franceville et de l’ethnie Mbahuin, Vincent de Paul Massassa aurait été nommé pour garantir le « pillage du pays ».

Rappelons que ce dernier avait, entre autres, été accusé d’avoir proposé la bagatelle somme de 450 000 euros, soit près de 300 millions de FCFA à Rose Christiane Ossouka Raponda. Et ce, alors qu’elle venait d’hériter du prestigieux fauteuil de Première ministre. Une tentative de corruption à peine voilée qui avait été niée en bloc par l’intéressé. Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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