Gabon : l’UPR dénonce une polémique fallacieuse sur l’abstention au référendum
La tenue le samedi 16 novembre dernier de l’élection référendaire portant adoption de la nouvelle Constitution n’a pas fini de susciter des réactions au sein de la classe politique gabonaise. La dernière en date est celle de l’Union pour la République (UPR) qui lors d’un point de presse animé par son vice président Jeff Gaël Apanga s’est félicité du plébiscite accordé au oui lors de cette échéance mais aussi fustigé la posture de déni des partisans du non au sujet de l’abstention.
Lors de cet échange avec la presse nationale, le vice-président de cette formation politique, fervent partisan de la Transition a salué la victoire du oui à plus de 90% lors du référendum. Une preuve selon ce dernier de « la maturité politique de notre nation et de l’engagement de la société civile dans la construction d’un Gabon nouveau »
Un oui au référendum qui conforte les institutions
Pour le républicain Jeff Gaël Apanga ce vote massif en faveur du projet de Constitution représente sans aucun doute une adhésion collective aux valeurs fondamentales telles que la justice sociale, la bonne gouvernance et le développement durable. « Voter oui, c’était pour dire oui à des institutions plus fortes, à une transparence renforcée et à un avenir meilleur pour tous les gabonais », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, l’Union pour la République n’a pas manqué de rendre hommage les partisans du Non qui à travers leur participation a permis de soulever des questions pertinentes, toute chose qui a enrichi le débat et renforcé le contenu final du projet soumis au vote du peuple. Toutefois, il n’a pas manqué de fustiger la posture de certains de ces partisans qui « tentent de se donner une seconde vie politique autour de l’abstention ». « L’abstention n’est pas une expression de vote, le rejet du vote constitutionnel a été constaté lors du vote référendaire par le non, il est de 8,20% ; ceux qui sont contre ce texte constitutionnel se sont clairement exprimés », a-t-il souligné.
