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Gabon : la lutte contre le racket des forces de l’ordre, l’autre chantier du CTRI

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Si l’écrasante majorité de la population a salué la bravoure et le courage des forces de défense et de sécurité dans l’action qui a conduit au renversement d’Ali Bongo, elle demeure cependant lucide sur certaines problématiques. En effet, le racket des automobilistes qui a contribué à fragiliser les rapports entre les forces de l’ordre et les usagers, est toujours une réalité qui mérite des mesures fortes.

L’espoir nourri par les Gabonais après le renversement d’Ali Bongo est à la mesure de leurs attentes en matière de lutte contre l’impunité sous toutes ses formes. À cet effet, les autorités militaires qui disposent à présent du pouvoir politique, sont particulièrement attendues sur la demande pressante en faveur de changements structurels au sein des forces de défense et de sécurité

Une nécessaire mise à plat de la doctrine sécuritaire du pays

Pour de nombreux compatriotes, une réflexion profonde doit être menée au sein de la corporation afin d’adapter les dispositifs sécuritaires des forces de l’ordre aux besoins des populations. Si la forte présence des personnes en armes s’est généralisée dans les rues de la capitale, le sentiment d’insécurité n’a pourtant jamais été aussi élevé. Pis, elle a engendré un phénomène de corruption ayant un impact sur le coût du transport urbain.


L’un des chantiers du CTRI durant cette transition sera donc aussi de renforcer la formation des gendarmes et policiers, de redéfinir les priorités en matière de lutte contre la délinquance, de revaloriser les salaires des agents ou encore d’améliorer leurs conditions de vie, notamment au sein des casernes. Des réformes structurelles indispensables qui permettront aux Gabonais de se réconcilier avec leur police et leur gendarmerie républicaines.

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