Gabon : paiement des droits d’auteurs par le Bugada dès ce mercredi 2 avril !

C’est par le biais d’un communiqué rendu public, ce jour, que le Directeur Général du Bureau gabonais du droit d’auteur et des droits voisins (BUGADA) a officialisé, le lancement imminent du paiement des droits d’auteur à ses membres. Selon Gildas Borrys Ndong Nang, l’opération qui débutera ce mercredi 2 avril 2025 se fera en 2 phases. 

Mécontent d’avoir été le parent pauvre de la transition gabonaise, les acteurs culturels tous domaines confondus auront désormais le sourire sur le visage. Et pour cause, une enveloppe de 102,85 millions de FCFA a été dégagée pour le paiement de leurs droits liés à l’exploitation de leurs œuvres d’art. Cette initiative, saluée par la communauté créative gabonaise, s’inscrit dans le cadre d’un effort conjoint entre l’État et l’institution.

Un calendrier scindé en deux phases

Selon un communiqué officiel, les retraits s’effectueront en deux étapes. Tout d’abord ce mercredi 2 avril 2025 où les 456 membres adhérents sont attendus au siège social de l’institution, situé à Kalikak-Haut de Gué-Gué, pour recevoir leurs Bons de caisse du Trésor public. Ensuite, le vendredi 4 avril 2025 pour les 157 membres inscrits bénéficieront à leur tour de cette opération financière.  

Notons que les horaires d’ouverture sont fixés à partir de 10h. Le directeur général du Bugada insiste sur la nécessité pour les bénéficiaires de présenter leur carte de membre et une pièce d’identité en cours de validité. Des conditions cumulatives à remplir pour être payé. Il est tout aussi judicieux de préciser que l’enveloppe à partager est issue d’une « dotation spéciale » de 70 millions de FCFA octroyée par Brice Clotaire Oligui Nguema.

À cette manne financière mise à disposition par les artistes s’ajoutent 32,85 millions de FCFA. Lesquels sont issus de la redevance du droit d’auteur perçue et comptant pour l’année 2024. Il va sans dire qu’alors que le secteur culturel gabonais cherche à se relever après plusieurs années de défis économiques, cette opération symbolise un pas concret vers la reconnaissance des droits des créateurs.