Gabon : Akure Davain engage un dialogue structuré avec les ONG de défense des droits humains

Dans un contexte de transition politique et institutionnelle, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits humains, Dr Séraphin Akure Davain, a présidé ce mardi 21 mai 2025 une réunion de prise de contact avec les représentants des organisations de défense des droits humains légalement reconnues au Gabon. Une première rencontre qui marque une volonté affichée de restaurer un climat de confiance entre l’État et la société civile.
Le ministère de la Justice a recensé près de 80 organisations engagées dans la promotion et la protection des droits fondamentaux sur l’ensemble du territoire. À ces acteurs, le Garde des Sceaux a rappelé l’importance de produire des rapports d’activités réguliers. « Ces documents sont indispensables pour comprendre vos réalités, vos besoins, et envisager des accompagnements institutionnels adaptés », a-t-il déclaré, soulignant l’intérêt croissant des partenaires internationaux pour un tissu associatif gabonais structuré et rigoureux.
Valoriser les acteurs de terrain
Face à une assemblée composée en majorité de responsables associatifs, souvent bénévoles, Dr Séraphin Akure Davain a salué l’engagement quotidien de ces femmes et hommes, dont les actions contribuent à renforcer l’État de droit. « Vos efforts permettent d’alerter, de prévenir, et parfois de réparer. Vous êtes des relais essentiels de la justice sociale dans nos quartiers, nos villages, nos prisons, nos hôpitaux », a-t-il insisté.
Cette rencontre ouvre la voie à une série de consultations plus ciblées qui seront organisées dans les prochaines semaines. L’objectif est de dégager des priorités partagées et de co-construire des politiques publiques plus inclusives en matière de droits humains. Pour Séraphin Akure Davain, cette dynamique nouvelle doit permettre de sortir d’un système souvent perçu comme vertical et bureaucratique pour entrer dans une logique de partenariat équilibré avec la société civile.
En relançant ce dialogue institutionnel, le ministère entend repositionner les droits humains au cœur de l’agenda républicain de la Vème République, dans une perspective de réparation, de refondation et de justice durable.
GMT TV