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Gabon : 100 jours du CTRI, les Gabonais entre satisfaction et retenue

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Après le coup de force perpétré par les forces armées gabonaises le 30 août 2023, un Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a pris les rênes du pays, avec à sa tête le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, alors Commandant en chef de la Garde Républicaine. Un peu plus de 100 jours après cette prise de pouvoir, les Gabonais sont partagés entre satisfaction et retenue.  

A la prise du pouvoir par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, les Gabonais ont nourri des attentes variées à l’égard des nouvelles autorités.100  jours après quel bilan font-ils de l’activité du CTRI ? Pour répondre à cette question, la rédaction de Gabon Média Time est allée à la rencontre des Librevillois. Lesquels semblent globalement satisfaits, notamment en ce qui concerne l’amélioration du service au sein des administrations publiques.  

Entre satisfaction et retenue

Si le renversement du pouvoir d’Ali Bongo a suscité un espoir auprès de la population gabonaise, les premières mesures annoncées, et les efforts visant à rassurer les partenaires internationaux, confirment leurs impressions. « Je note une forte amélioration du service public » a indiqué un librevillois. En effet, la majorité des personnes interrogées ont salué les décisions des autorités de la Transition. Il s’agit entre autres de l’obligation de la levée des couleurs et du retour de la Task-force sur la dette intérieure et extérieure. Des choix qui ont eu le mérite de réveiller l’esprit patriotique et le respect du pays, engendrant ainsi un meilleur service au sein des administrations publiques.

Si les populations affichent un certain optimisme, elles espèrent toutefois que cette dynamique se poursuive. En effet, si d’aucun affirme qu’ils ont pris le contrôle d’un pays malade et qu’il leur faut du temps pour guérir tous ses maux, d’autres craignent que les nouvelles autorités se limitent à des effets d’annonce. Un scepticisme quelque peu légitime quand on sait les promesses faites à chaque début de mandat par le régime précédent. On se souvient d’ailleurs tous ou presque des 105 promesses du second septennat d’Ali Bongo dont 13 seulement ont été réalisées. Gageons que les autorités de la Transition, engagées dans la restauration des institutions, sauront être à l’écoute de ces compatriotes.

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