Franceville: les populations exposées à une pénurie alimentaire après la dégradation de la voie
La route économique menant à Franceville, précisément entre les villages Mikouyi-Alembé est en piteux état. Une situation due à la présence de bourbiers qui pourrait empêcher l’approvisionnement en vivres alimentaires et le déplacement des riverains. Une mauvaise nouvelle pour les populations qui pourraient se retrouver à court de denrées alimentaires de première nécessité ou qui pourraient faire face à une inflation du fait de la rareté des produits.
Les usagers de la route peinent depuis quelques jours à rallier la ville de Franceville. Et pour cause, la route économique donnant accès à ladite localité s’est considérablement dégradée au point de présenter à la place plusieurs bourbiers. Une position qui au demeurant devait interpeller le gouvernement qui pourtant avait présenté l’entretien de la route comme un axe prioritaire de sa politique.
Selon des sources concordantes, l’axe Mikouyi-Alembé est dans un piteux état depuis plusieurs années, et le retour des pluies sur toute l’étendue du territoire national n’a pas arrangé les choses. Par ailleurs, les usagers s’exposent à des risques d’accident dont l’éventualité est manifeste. Lesquels rendent difficile l’accès à cette zone du pays empêchant ainsi populations et opérateurs économiques de circuler ou de se ravitailler en divers produits de première nécessité.
S’il est incontestable que le réseau routier gabonais constitue la problématique principale du pays dans l’optique d’un développement inclusif et une diversification de l’économie, il est d’autant plus évident qu’en 2022 certaines artères devraient être dans un meilleur état. Par ailleurs, la question de la dégradation des routes, dont la plus emblématique est celle de la Nationale 1, devrait interpeller les hautes autorités afin que le gouvernement puisse faire non seulement un état des lieux, expliquer les actions et moyens déjà utilisés pour y remédier mais aussi apporter des améliorations sur le plan de l’entretien. Pour l’heure, riverains et transporteurs ne savent plus à quel saint se vouer.