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Dialogue national : Ondo Ossa dénonce une imposture et une manipulation

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Les recommandations contenues dans le rapport final du Dialogue national inclusif,  remises au président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema le 30 avril dernier, n’ont vraisemblablement pas eu l’assentiment de certains acteurs politiques du pays. C’est notamment le cas de l’ancien candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle d’août 2023, Albert Ondo Ossa qui, dans une interview accordée à Radio France international (RFI), a remis en cause ces conclusions qui selon lui ne sont qu’un ramassis de propositions incohérentes.  

Si lors de la conférence de presse conjointement animée avec l’ancien vice-président de la République Pierre Claver Maganga Moussavou, il avait déjà dit rejeter en bloc les conclusions d’un dialogue qui selon lui aurait été concocté par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Albert Ondo Ossa n’a pas manqué d’enfoncer le clou lors de son intervention sur les antennes de RFI. À cet effet, il a souligné que le Dialogue organisé le mois écoulé aura péché non seulement du fait d’une représentativité discutable, mais aussi par des recommandations ne tenant pas compte des aspirations réelles des Gabonais.

Le coup de gueule d’Ondo Ossa contre le Dialogue national

Tout en exprimant ses appréhensions face au constat d’un « recul vers l’ordre ancien, le système Bongo-PDG » et la résurgence des anciennes pratiques de l’ère Bongo, l’ancien candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle a remis en cause la légitimité des personnes ayant pris part au dialogue national inclusif. « Seul un échantillon représentatif, intégrant toutes les composantes du pays, est habilité à faire des propositions sérieuses qui, elles, engageraient réellement tous les acteurs politiques et ceux de la société civile », a-t-il relevé. 

Un défaut de représentativité qui, selon Albert Ondo Ossa, entache la crédibilité des recommandations et laisse penser que celles-ci ne sont que « manipulation et amalgame, à l’image des pratiques bien connues du système Bongo-PDG ». D’ailleurs, interrogé sur la recommandation portant sur l’inéligibilité des cadres du Parti démocratique gabonais (PDG), il a souligné que cette annonce procédait simplement du populisme. 

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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