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Délivrance du NIP : les Gabonais, des hommes éternellement retardataires !

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Depuis le 03 avril 2024, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a procédé au lancement de l’opération d’attribution des Numéros d’identification personnel (NIP) en vue d’établir la Carte nationale d’identité électronique (CNIE). Cependant, en dépit des multiples communications faites afin d’inciter les populations à prendre part à cette opération, plusieurs compatriotes préfèrent se ruer à la dernière minute. Un constat fait ce 07 juin 2024, par une équipe de Gabon Media Time sur l’un des sites identifiés. 

Si le lancement de l’opération de délivrance des Numéros d’identification personnel ( NIP) avait suscité beaucoup d’engouement dès le départ, cette dynamique n’a pas été constante. La preuve, alors que le ministre de l’Intérieur Hermann Immongault avait fixé la fin de ladite opération au 10 juin 2024, des foules ne cessent de se ruer dans les sites identifiés par le ministère de l’Intérieur à travers le Grand Libreville. C’est le cas notamment dans la commune d’Owendo où les populations étaient attroupées dans l’espoir d’être reçu pour se faire établir le précieux sésame. 

Où étiez-vous au temps chaud ? 

Assis à même le sol, regroupés devant la guérite et à l’intérieur du siège de la municipalité situé à la station Pétro, de nombreux Gabonais ont pris d’assaut à la première lueur du jour ledit site pour se faire enrôler. Un fait qui a d’ailleurs contraint le membre du gouvernement à procéder à la prorogation de la date. « Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ayant constaté une forte affluence dans les centres des opérations (…) a décidé de la prorogation de ce délai jusqu’au 20 juin 2024 » peut-on lire dans le communiqué daté du 06 juin 2024. 

Un constat pour le moins incompréhensible qui démontre que les citoyens gabonais aiment agir à la dernière minute pour une opération qui a été lancée il y a plus de deux mois. Un laxisme qui s’est durablement installé dans la conscience collective et qui est sujet à caution au moment où le pays tente de se mettre sur les rails du développement. Ainsi, il serait judicieux que les populations apprennent à agir dans les temps pour éviter les tracasseries de dernière minute comme l’ont confié certaines personnes. « Nous sommes ici depuis 6h, jusqu’à présent on ne nous a pas reçus. Le dos et les pieds font déjà mal »

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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Un commentaire

  1. Il vrai que les Gabonais aiment les dernières minutes, moi même y compris .
    Mais en tant que journaliste objectif, vous devrait aussi vous pisser la question du pourquoi .
    Il est facile de dire que les gabonais sont laxistes, mais parlons un peu de l’organisation .
    A vous entendre parler c’est pas grave pour vous que quelqu’un arrivé à 6h jusqu’à 17h?
    Comment vous pensez que tous les gabonais sont des chômeur ou me foutent rien , donc peuvent perdent même 30m8n de leurs journées pour faire en moins de 10min.
    S’ils étaient aussi organisé, il devrait pas avoir des foules .
    Même si vous publiez mon email ça ne regarde que vous

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