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Crises postélectorales 2009-2016  : la CNR invite le Gén. Oligui Nguema à désigner clairement les responsables

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Malgré le lancement des travaux du Dialogue national inclusif depuis le 02 avril dernier, la question de la mise en place d’une commission vérité et réconciliation pour traiter des événements sur les crises postélectorales de 2009 et 2016 continue de faire débat au sein de l’opinion nationale. La preuve dans une déclaration rendue publique ce jeudi 11 avril 2024 la Coalition pour la nouvelle République (CNR) a une fois de plus de cet organe qui devrait faire la lumière sur les nombreux crimes enregistrés ces dernières années invitant au passage le président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema à dévoiler les responsables de ces actes répréhensibles. 

C’est par la voix de l’une de ses porte-parole Rachel Andeme que la CNR a tenu à réagir au processus de Dialogue actuellement au Gabon. Ainsi, si ce rassemblement de partis et de personnalités politiques et de la société civile a réaffirmé son engagement à soutenir le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), il n’a pas manqué de s’interroger sur les dernières sorties de son chef en l’occurrence le président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema. 

L’opposition pas comptable du chaos causé par le PDG

En effet, à l’ouverture du Dialogue national, ce dernier avait estimé que le chaos dans lequel se trouvait le pays était le fait des partis politiques, des politiciens et des politicards. Une position que la CNR a dite ne pas partager, estimant qu’il était inconcevable de mettre dans le même panier l’ensemble des acteurs politiques. « Les tripatouillages des élections et de la Constitution, les crimes économiques, les crimes rituels et les tueries de  2009  et  2016, à l’origine de la crise généralisée de notre pays, sont à l’actif de ceux qui voulaient coûte que coûte conserver le pouvoir pour leurs intérêts égoïstes », a-t-elle indiqué. 

Rappelant que l’opposition n’a jamais eu une parcelle de pouvoir ces 14 dernières années, la Coalition pour la nouvelle République a donc insisté sur la nécessité de faire la lumière sur le chaos ayant prévalu durant ces années marquées par toutes sortes d’exactions. « La CNR invite le Chef du CTRI à redoubler de courage pour désigner clairement les responsables des actes susmentionnés. Les victimes de 2009 et 2016 ne sont tombées ni sous les balles des partis politiques, ni par la guerre civile, mais plutôt sous les balles de certains éléments des Forces de défense et de Sécurité et des milices acquises à la cause du pouvoir Bongo/PDG », a martelé Rachel Andeme.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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