Présidentielle 2025 : Alfred Nguia Banda appelle à «un Gabon en grand avec Oligui Nguema»

À quelques jours de l’échéance présidentielle du 12 avril 2025, les soutiens du président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema se multiplient. Dernier en date, celui d’Alfred Nguia Banda, ancien haut cadre de l’administration publique, rentré récemment d’un exil de neuf ans. Ce vendredi 28 mars, à Libreville, l’homme politique a organisé un meeting d’avant-campagne au cours duquel il a lancé un appel vibrant à la mobilisation en faveur du chef du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Dans une ambiance chaleureuse, Alfred Nguia Banda a pris la parole devant une foule de sympathisants réunis à Libreville pour décliner son soutien sans équivoque à celui qu’il appelle « le candidat de l’espoir ». « Le 30 août 2023 restera indélébilement gravé dans nos mémoires. Ce jour-là, le Gabon s’est libéré de l’une des plus féroces dictatures d’Afrique », a-t-il martelé en référence au renversement du régime d’Ali Bongo Ondimba.

Saluant les actions engagées par le président de la Transition, notamment « les 26 000 postes budgétaires, le bitumage de 1 900 km de routes et le paiement des rappels de solde », Alfred Nguia Banda estime que le pays connaît un souffle nouveau. « C’est ça que j’appelle le Gabon en grand avec Oligui Nguema », a-t-il lancé, convaincu que le général-président incarne le renouveau tant attendu.

Un meeting politique et un règlement de comptes

Dans un discours offensif, l’ancien directeur général du Centre de développement des entreprises (CDE) a par ailleurs distribué des critiques sévères à l’encontre de certains acteurs politiques. Il s’en est notamment pris à l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, qu’il a qualifié d’opportuniste. « Sept mois à la Primature n’effacent pas quatorze années de silence complice », a-t-il lancé sous les applaudissements.

Très entouré, Alfred Nguia Banda n’a pas manqué de rappeler que le coup d’État du 30 août 2023 a permis à nombre d’opposants de revenir au pays. Pour lui, cette transition doit désormais être consolidée par un vote massif en faveur de Brice Clotaire Oligui Nguema. « On le veuille ou non, il est un libérateur, un bâtisseur », a-t-il insisté. Dans une salle acquise à sa cause, il a conclu : « Le temps est venu de tourner la page. Le 12 avril, faisons le choix du Gabon de demain. »