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Changement climatique : 2024, l’année la plus chaude de l’histoire

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Selon les dernières données publiées par le programme européen Copernicus, l’année 2024 est en voie de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis 1850. Une tendance alarmante qui ne laisse aucun pays à l’abri, y compris ceux considérés comme moins pollueurs, tels que le Gabon. Ce réchauffement planétaire nécessite une prise de conscience urgente et des actions immédiates pour protéger notre environnement.

Les effets du réchauffement climatique se manifestent clairement par une hausse des températures ressenties dans de nombreuses régions du monde. À Libreville, la température a atteint 32°C en février 2024, mais le ressenti thermique grimpait jusqu’à 42°C, rendant la chaleur particulièrement insupportable. Toutefois, la situation a été encore plus extrême à Rio de Janeiro, où, le 17 mars 2024, la ville brésilienne a enregistré un ressenti de 62,3°C, un record mondial, dépassant de 22°C celui observé au Gabon. Toute chose qui démontre qu’il ne s’agit plus d’une question lointaine mais d’une problématique environnementale qui affecte chacun de nous.

Réchauffement climatique : de l’urgence d’agir

Ces vagues de chaleur de plus en plus fréquentes perturbent le quotidien des populations. En effet, elles engendrent des coups de chaleur, des maladies respiratoires et d’autres pathologies liées à l’exposition prolongée à des températures élevées. 

L’environnement, lui aussi, subit de plein fouet ces changements. Les écosystèmes fragiles sont menacés par la hausse des températures, les sécheresses et les incendies de plus en plus fréquents. Les biodiversités uniques qui caractérisent certaines régions disparaissent progressivement. Une situation exacerbée par l’urbanisation, l’industrialisation et la mauvaise gestion des déchets. 

Face à cette situation critique, la COP 29, qui s’est ouverte le 11 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, représente un tournant crucial pour la lutte contre le changement climatique. Elle vise à mobiliser des financements pour soutenir la transition verte des pays en développement, qui, malgré leurs efforts pour limiter leurs émissions, sont souvent les plus exposés aux catastrophes climatiques. Ces nations, dont le Gabon, subissent de lourds dommages environnementaux et économiques bien qu’elles n’en soient pas responsables.

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