Bolossoville : 9 candidats au BEPC absents en raison de l’impraticabilité de la route
Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont débuté sur le territoire national le 21 mai 2024. Cependant, 9 candidats inscrits au centre d’examen du CES Bolossoville dans le département du Haut-Ntem, n’ont pas pu composer la première épreuve de mathématiques en raison du grand retard accusé résultant du mauvais état de la route. Une situation alarmante qui nécessite la réaction du ministre des Travaux publics Flavien Nziengui Nzoundou, patron du département ministériel en charge des travaux publics.
Les routes praticables en toutes saisons, c’est l’éternel souhait des Gabonais . Sans elles, les populations ne peuvent en aucun cas se mouvoir en toute tranquillité, et subiront toujours des désagréments. La preuve le 21 mai lors du démarrage du BEPC, le Chef de service provincial des examens et concours, Thierry Metoulou Alloumba a déploré l’absence de 9 candidats sur les 14 inscrits au Centre d’examen du CES de Bolossoville dans le département du Haut-Ntem. Un retard imputable à « l’état de la route fortement dégradée par les grandes pluies qui s’abattent dans la région depuis quelque temps » a indiqué le quotidien l’Union.
9 candidats absents au CES de Bolossoville, sapristi!
Choquant et honteux, en plein 21ème siècle dans le pays pétrolier qu’est le Gabon, que des élèves habitant dans les sites des sociétés forestières se retrouvent à manquer la première épreuve de mathématiques à cause du mauvais état de la route. Une problématique décriée par les Gabonais sur le territoire qui n’est pas totalement prise en compte par le gouvernement. Puisque celui-ci a déjà choisi « ses chantiers prioritaires pour bénéficier des travaux de réhabilitation » et tant pis pour le reste. Résultat, ce sont plus de la moitié des candidats inscrits au CES de Bolossoville qui viennent de voir leur chance de réussite s’amoindrir.
Le Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema qui a décidé de faire du bien être des populations son cheval de bataille, est une fois de plus interpeller sur la question des chantiers prioritaires qu’il serait plus que judicieux de revoir car le réseau routier de notre pays est en piteux état. Il ne faudrait pas que les inégalités qui règnent depuis l’époque du régime Bongo-PDG persistent, ce n’est pas bon. Aussi, le patron des Travaux publics, Flavien Nziengui Nzoundou devrait également prendre à cœur les préoccupations des compatriotes. Non sans penser à un acharnement quelconque mais avoir conscience que la construction des routes ne devrait pas se limiter aux chantiers prioritaires.
La province du septentrion ne se limite pas juste à Oyem, il y a Mitzic, Minvoul, Bitam. Et à l’intérieur de ces villes, de nombreux tronçons routiers sont en piteux état à l’instar de l’axe Oyem-Akam-Essatouk qui ne ressemble à rien du tout alors que dans la ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem il y’a des travaux de réhabilitations qui ont été lancé sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema. Désolation totale, gageons que le tir sera rectifié.