Akanda : Oligui Nguema accélère les travaux de l’Université polytechnique du Cap Estérias
Le 22 octobre 2024, le président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est rendu sur le chantier de l’Université polytechnique polyvalente du Cap Estérias, située à Akanda. L’objectif de cette visite était de réitérer sa volonté de voir les travaux, lancés en 2008, achevés d’ici avril 2025. Ce projet éducatif, en souffrance depuis des années, est désormais une priorité pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI).
L’université, située dans le premier arrondissement de la commune d’Akanda, implantée sur 10 hectares, accueillera 12 000 étudiants dès sa première année. Les filières spécialisées concernent des secteurs porteurs pour le développement économique du Gabon, tels que l’hôtellerie, le tourisme, la biodiversité et le management. Des infrastructures adaptées, comprenant 54 salles de classe, des logements administratifs, un restaurant et un hôtel, sont prévues pour offrir un cadre moderne et fonctionnel aux étudiants. Ces infrastructures serviront aussi de lieux de formation pratique, particulièrement pour les étudiants en hôtellerie.
Ce projet, malgré des débuts prometteurs, a été retardé à plusieurs reprises. Lors de sa visite, le général Oligui Nguema a donné des instructions strictes pour que l’université soit opérationnelle dès avril 2025. Le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Hervé Ndoume Essingone, a exprimé son optimisme quant à l’achèvement des travaux, soulignant son importance pour l’avenir des jeunes Gabonais. « Il faut que les travaux s’achèvent et que cette université soit disponible pour les jeunes Gabonais », a-t-il déclaré, rappelant l’engagement du président de la transition à assurer la concrétisation de ce chantier, suspendu à plusieurs reprises.
Un enjeu pour le développement éducatif et économique du Gabon
Le projet de l’Université polytechnique d’Akanda s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’enseignement supérieur et de l’offre de formation professionnelle au Gabon. En offrant des filières stratégiques liées à l’économie locale et sous-régionale, cette université vise à former une main-d’œuvre qualifiée pour soutenir les secteurs prioritaires du pays. Le gouvernement espère ainsi réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger en matière de formation, tout en attirant des étudiants expatriés dans un cadre académique moderne et adapté.
Avec un calendrier resserré, le gouvernement et les acteurs impliqués dans ce chantier veulent faire de cet institut universitaire quelques mois après les assises sur le système LMD, un levier pour l’avenir du Gabon, en misant sur l’éducation et la formation comme moteurs de développement socio-économique .