Affaire Baltasar : Teodorin Obiang Nguema ordonne l’installation de caméras dans les bureaux
Suite à la diffusion de vidéos à caractère sexuel sur les réseaux sociaux, Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la Guinée équatoriale, a pris des mesures pour lutter contre les comportements indécents et illégaux au sein de l’administration publique. Au nombre de celles-ci, l’injonction faite à tous les départements ministériels d’installer des caméras de surveillance dans tous les bureaux et ce, immédiatement.
Pour répondre à cette crise sociale aux relents politiques, le gouvernement équato-guinéen a convoqué d’urgence une réunion avec les autorités judiciaires et gouvernementales. Assise à laquelle a également pris part le président de la Cour suprême et le procureur général. L’objectif étant d’adopter des stratégies pour éradiquer ce genre de comportements et instaurer des mesures préventives. Parmi les décisions prises, l’une des plus marquantes est l’installation de caméras de surveillance dans les bureaux.
Teodoro Obiang Nguema mécontent !
Ainsi donc dorénavant les bureaux ministériels et judiciaires seront dotés de dispositifs technologiques de pointe afin de renforcer la sécurité et prévenir de futures dérives. Le vice-président a également ordonné la suspension des fonctionnaires impliqués dans les vidéos compromettantes. Il a insisté sur le fait que les employés de l’État doivent respecter les lois et normes éthiques en vigueur, soulignant que de tels agissements nuisent gravement à la réputation du pays.
Une enquête a été ouverte pour clarifier les circonstances de ces faits et identifier les responsables. Teodoro Nguema Obiang a également demandé que des sanctions appropriées soient appliquées pour garantir l’honneur et la dignité des citoyens, ainsi que l’image du gouvernement équato-guinéen. Notons que ledit scandale sexuel, connu sous le nom de « l’affaire Baltasar » implique principalement Baltasar Ebang Engonga. directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF).
Lequel s’est fait filmer en plein ébats sexuels avec différentes femmes. Et ce, sans aucune protection. On évoque plus de 400 vidéos pornographiques dans son bureau avec d’autres femmes également fonctionnaires et supposées mariées. Si l’enquête continue de se développer, il est judicieux de préciser que le mis en cause ne pourrait être inquiété pour des faits d’adultère. Ce serait plutôt pour « transmission volontaire de maladies sexuellement transmissibles » qu’il pourrait être inculpé.