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Tsamba-Magotsi: les eaux et forêts démentent les allégations de complicité dans la gestion de la FC Tokano

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Mis en cause pour leur rôle dans l’exploitation jugée illégale de la forêt communautaire Tokano par le député du 2ème siège du département de Tsamba-Magotsi David Labaye, le cantonnement des Eaux et forêts dans cette partie du pays a tenu à édifier l’opinion sur ce qu’il qualifie de déclaration sans fondement. Pour le responsable de cette administration, ces accusations visent à discréditer le travail réalisé par les eaux et forêts qui ont à cœur de préserver les intérêts des populations. 

Ainsi, dans une correspondance adressée au député de cette circonscription, le chef de cantonnement des Eaux et forêts de Tsamba-Magotsi Rodelin Idriss Oveng tient à réagir aux accusations portées contre son administration. En effet, dans une déclaration rendue publique le samedi 13 février dernier, le député David Labaye estimait que d’une part l’exploitation aurifère du groupement de villages Ikoye et d’autre part l’exploitation dans la forêt communautaire Tokano ne profiteraient pas aux populations en termes d’investissement.

Des affirmations jugées inexactes par le chef de cantonnement des Eaux et forêts. Rappelant d’entrée de jeu, que la gestion des forêts communautaires est régie conformément au décret n°1028/PR/MEFEPEPN du 1er décembre 2004, fixant les conditions de création des forêts communautaires et le décret n°018/MEF/SG/DGF/DFC du 21 janvier 2013, fixant les procédures d’attribution et de gestion des forêts communautaires, Rodelin Idriss Oveng a relevé que dès sa prise de fonction en juin 2020, il a oeuvré afin de régler les multiples « dysfonctionnement dans la gestion des forêts communautaires ». 

Au nombre des réalisation entreprises pour le compte de la forêt communautaire Tokano, il a pu procéder à l’ouverture d’un compte bancaire au nom de l’association domicilié à BGFI Bank, ce alors que 16 millions de FCFA avaient déjà été remis aux membres sans qu’aucun projet n’ait été réalisé. « C’est dans ce compte que le fermier a pu verser plus de 25 millions de FCFA (…) qui a pu aboutir à l’achèvement par la communauté elle-même du préscolaire et au début des travaux du dispensaire », a-t-il révélé. « A travers ces quelques explications, nous nous rendons bien compte que l’administration n’est impliquée ni  de près ni de loin dans la gestion des revenus issus de l’exploitation de cette forêt communautaire », indique le chef de cantonnement. 

Concernant la poursuite des activités de la Société des bois de la Ngounié, il a souligné qu’un chronogramme avait été établi en vu de permettre la résiliation du contrat et qu’à la date du 05 février 2021, l’entreprise a bel et bien cessé toute activité suite à l’expiration de l’autorisation de mise en exploitation du bloc 3. « Le bordereau de roulage n°00146 que vous avez présenté avait été signé le 01 février, donc bien avant la date prévue pour l’arrêt des activités », a relevé Rodelin Idriss Oveng.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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