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Taty Koumba : « le futur président de la République ne devra pas être militant d’un parti politique »

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Alors que le dialogue national pointe à l’horizon, l’Union nationale (UN) à fait état de sa vision des nouvelles institutions réformées. A la faveur de la célébration du 14e anniversaire du parti, sa présidente par intérim, Taty Koumba, a dressé un plaidoyer en faveur d’une réforme du rôle et du poids du président de la République dans le paysage institutionnel du pays.  

Alors que le pays traverse une période charnière de son histoire, une partie de l’opinion publique s’agace de certains comportements tendant à enfermer le président de la Transition dans des carcans partisans. Si de telles pratiques ont par le passé contribué à la fragilisation des institutions, Taty Koumba propose un système qui préserverait la fonction présidentielle de tout encartement politique. 

Taty Koumba pour un président de la République au-dessus des considérations partisanes  

Préserver la fonction présidentielle de toute considération partisane, afin de doter le pays d’institutions fortes et non d’hommes forts. C’est la vision défendue par l’Union nationale, dont la présidente par intérim s’est prêtée à un véritable plaidoyer en faveur d’une refonte du paysage institutionnel, comme le rapporte le Quotidien L’Union. En effet, pour la patronne de l’UN, la restauration des institutions passe nécessairement par une stabilisation de la Constitution. De laquelle s’ensuit selon cette dernière, « un aménagement du statut du président de la République et une diminution de ses pouvoirs ». 

Non sans plaider en faveur du « suffrage universel direct, dans une élection à deux tours, pour un mandat de sept ans renouvelable une seule fois », Taty Koumba souhaite préserver la fonction présidentielle de toute influence partisane « Il (le président de la République ndlr) ne devra pas être militant d’un parti politique », a-t-elle indiqué. Par ailleurs, au nom du principe d’égalité des citoyens devant la loi, la présidente intérimaire de l’UN propose la possibilité de destituer le président de la République.  

Ainsi, Taty Koumba a pêle-mêle proposé un total détachement entre la fonction de président de la République et le Conseil supérieur de la magistrature, dont il en est le président actuellement. Notons que certaines de ces propositions avaient déjà été défendues par Paulette Missambo lors de la dernière élection présidentielle.

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