Gabon : violation du Code de la route, vitesse, absence de signalisation, les causes des accidents sur la nationale
La sécurité des usagers de la route Nationale 1, qui donne accès à la plupart des localités du pays, est un défi quotidien pour les autorités, et notamment pour la Direction générale de la sécurité routière (DGSR). C’est pour tenter d’éclairer l’opinion sur cet enjeu de politique publique, que le Directeur général de cette entité, le Colonel Jean Baptiste Mayombo s’est exprimé ce 21 octobre sur le compte Facebook de la Communication gouvernementale, afin de décliner les causes des accidents sur cet axe stratégique.
Bien que les autorités ne communiquent jamais sur les chiffres des décès liés à la circulation routière, les usagers sont régulièrement confrontés à des accidents aussi bien en agglomération qu’en dehors, dont certains sont souvent mortels. Des drames qui ont conduit cet été la Direction générale de la sécurité routière à renforcer ses campagnes de sensibilisation, notamment auprès des transporteurs.
Les causes des accidents principalement imputables aux conducteurs
Dans le cadre de ses opérations de terrain, la Direction générale de la sécurité routière affirme avoir identifié trois principales causes des accidents sur la Nationale 1. « Nous avons identifié comme causes principales des accidents sur nos routes le non-respect du code de la route, l’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse », a indiqué le colonel Jean Baptiste Mayombo. Lesquels causes principales auxquelles viennent s’ajouter l’état mécanique des véhicules, le mauvais état du réseau routier, mais aussi l’absence de signalisation routière sur plusieurs axes.
Si pour tenter d’y faire face, le directeur général de la sécurité routière affirme avoir accentué la sensibilisation durant la période des vacances scolaires, qui s’avère être propice à l’explosion des accidents, il a tout aussi indiqué avoir sollicité de la part des autorités le renforcement des contrôles routiers, à travers la mise en place de postes de contrôles fixes, sur des zones stratégiques déjà identifiées. Selon le colonel Jean Baptiste Mayombo, le gouvernement a déjà apporté un début de solutions en renforçant les capacités opérationnelles de la DGSR, grâce à l’affectation de 14 gendarmes supplémentaires, en plus de la collaboration étroite avec la Police nationale.
GMT TV