Tadjikistan : Ndong Sima présente les défis du Gabon dans le secteur eau
Ce mardi 11 juin 2024, le premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, prend part à la 3ème Conférence internationale d’action pour l’eau de Douchanbé au Tadjikistan. Placé sous le thème « l’eau pour le développement durable 2018- 2028 » cet évènement était l’occasion pour le chef gouvernement de dresser un état des lieux du secteur de l’eau au Gabon qui reste confronté à des carences en matière d’accès à l’eau potable, mais aussi à la résurgence des inondations.
Ouvert par le président Tadjikistan Emomoli Rahmon cette rencontre voit la participation de plusieurs invités de marque parmi lesquels, les vice-présidents de la République d’Angola, du Zimbabwe, de la Zambie, du directeur général de l’UNESCO et le président de la Banque islamique de développement. Il faut souligner que cet événement est l’occasion pour les participants de partager les expériences sur la problématique de ce précieux liquide considéré comme élément fondamental garantissant toutes les formes de vie sur terre.
Le contraste du secteur de l’eau au Gabon
C’est d’ailleurs dans cette optique que le premier ministre de la Transition a, au cours de la séance plénière, dressé de façon significative la situation du secteur eau. « Le Gabon est confronté à des problèmes distincts : celui de sa quantité qui oscille selon les moments entre le trop d’eau qui provoque des inondations et celui de l’approvisionnement d’une eau de qualité », a indiqué Raymond Ndong Sima lors de son allocution.
Le chef du gouvernement a souligné que ce contraste est essentiellement imputable à l’obsolescence des infrastructures. Pour ce faire, le gouvernement entend apporter les solutions et permettre aux populations urbaines et rurales d’avoir accès à ce précieux liquide sous l’impulsion du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema le tout dans le but de cadrer avec l’agenda 2030 du sixième objectif de développement durable (ODD).
À noter que le rendez-vous de Douchanbé devrait soutenir la mise en œuvre des engagements volontaires inscrits dans le programme d’action pour l’eau pour lequel plusieurs États ont adhéré. Il est le lieu où d’autres initiatives allant dans le sens de la thématique retenue, devaient éclore pour inspirer des nouvelles actions visant à accélérer les différents partenariats liés au développement durable.